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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 09:10

Un juste retour à la vérité, pour que la venue de Yeshoua sur terre ne soit pas associée à ce qu'on appelle la magie de Noël. Ces articles n'ont pas pour but de vous faire jouer les rabats joies mais ils peuvent vous éviter de vous associer à du n'importe quoi et surtout de sombrer dans les délires de la « fièvre acheteuse » . La crise de foi ou la crise de foie et la crise tout cours ne sont pas pour vous si fêter tous les jours Celui qui vous fait vivre en Son fils la grâce et la vérité par Son Esprit... Passez toutefois de simples et bons moment en famille en étant déconnecté de tout cela. Nicolas

 

 

Article de Vox Dei

Au risque de jouer les rabats-joies, examinons un peu les fondements bibliques de la fête dite de "Noël" . Noël, période magique, où l’air même est mystérieusement chargé de... quelque chose d’indéfinissable, de subtil.

 

Quelles sont les origines de cette fête?

 

Quels en sont les fondements chrétiens ? Parlons un peu de tout cela, au risque de jouer les rabat-joie.

Savez-vous ce que faisaient les égyptiens de la haute antiquité au cours de leurs banquets ? La coutume voulait qu’on amène, en plein milieu du repas, un cadavre que l’on posait sur la table, afin de rappeler à chaque convive de ne pas oublier la fin de tout homme. Ainsi, alors que le monde entier va se livrer à ce qu’il appelle la "joie", permettez-moi de glisser dans votre esprit quelques sujets de réflexions qui vous seront salutaires. "Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur", dit la Bible.

 

Noël, donc, signifie "nativité" : naissance du Christ, le Sauveur, venu sur terre pour délivrer les hommes des ténèbres. C’est à peu près tout ce que nous en connaissions, par ailleurs - l’éducation religieuse que nous avons reçue ne nous permet pas d’affirmer autre chose. Une question: si Jésus-Christ est venu sauver les hommes, comment se fait-il qu’il y ait sur terre tant de guerres, de catastrophes, d’innocents qui périssent, et de coupables impunis ? Si Jésus-Christ est venu sur terre, pourquoi était-ce? S’il a parlé, quelles ont été ses paroles? En fait, qu’est-ce en réalité que la religion, qu’est-elle censée m’apporter? Quels sont mes rapports avec Dieu? Lui dois-je des comptes, ou ma vie n’est-elle vécue que pour et par moi-même, malgré quelques petites pensées religieuses de temps en temps?

 

D’abord, et il est symptomatique de le constater, nous, hommes, avons fâcheusement tendance à recouvrir de la poussière de nos traditions tout ce qui est donné par Dieu. Jésus-Christ est venu sur cette terre pour nous sortir de l’esclavage du péché. Ce mot désuet perd son sens, mais il ne perd en rien sa réalité: le péché a fait de nous des créatures déchues - le contact avec Dieu est rompu. Nous vivons seuls, loin de la lumière et de l'amour, et nous sommes prêts à nous rassasier de tout ce qui ressemble à de l’amour, et à de la lumière. Mais, sur le fond, nous ne sommes pas réellement disposés à nous réformer, à nous repentir, à changer de vie. Quand bien même nous le ferions, nous nous rendrions bien vite compte que, de toutes nos bonnes résolutions de début d’année, nous ne parvenons pas à tenir la moindre. Il nous manque une force. Nous sommes moralement faibles. En fait, nous sommes déchus, nous avons perdu le contact avec Dieu.

 

Alors, comme dit l’ivrogne du "Petit Prince", nous buvons. Nous buvons (ou nous mangeons, ou nous nous réjouissons en nous saôulant de musique, de fête et de joyeuse compagnie) pour oublier, que nous avons honte... de boire. Le cercle vicieux se perpétue. Pardonnez si je bouscule quelques idées reçues mais, tout comme vous, j’ai horreur du mensonge et de l’hypocrisie.

 

Voici pourquoi il est mensonger de révérer cette date en l'associant à Jésus:

 

Jésus-Christ n’est absolument pas né à Noël, le 25 Décembre. Aucun berger en Israël ne mène ses troupeaux dans les pâturages en hiver, car en Palestine le vent est violent et froid.

 

Dieu ne souhaite pas que nous commémorions cette date. Seuls 2 dates d'anniversaires sont mentionnés dans toute la Bible: Pharaon et Hérode, tous deux rois, et par conséquent grands-prêtres de leurs religions respectives, deux personnages représentant le diable dans la pensée biblique.

 

Noël n’est pas une fête chrétienne. C’est une fête païenne. C’est l’époque du Solstice d’hiver. Le soleil remonte sur l’horizon - et il amène lumière, chaleur et fécondité pour la terre. Le soleil, de tous temps à jamais a été adoré. Satan est appelé dans la Bible: Lucifer - Lucis, la lumière. Il est un esprit -un démon- antéchrist. Il ne nie pas le Christ. Il dit seulement qu’il est, lui, le Christ. La lumière qui triomphe des ténèbres, c’est un thème commun à de nombreuses mythologies. Je ne prends pas la peine de détailler les choses, vous les trouverez partout. C'est un des vieux mythes de fertilité que les religions terrestres perpétuent, et c'est pour cela que ces religions n'ont dans leur voeux, que des pensées terrestres: santé, prospérité, etc.

 

Jésus est révéré enfant, diminué, et sous les bons auspices de la grande déesse Marie, la fertilité antique déguisée.

 

Le Père Noël est un personnage de la mythologie nordique (Klaus), qui est le "Père fouettard", un esprit (un démon) malfaisant, le chef des elfes pour être plus précis. Fin des années 50, on détruisait encore dans l'Eglise romaine en France des images de Santa Claus. La récupération commerciale a là aussi bien fonctionné.

Santa Claus a vu son blason être redoré lorsqu’il fut assimilé au patron des écoliers dans les pays latins (St Nicolas). C’est lui qui apporte des cadeaux aux enfants sages le 6 Décembre.

C'est Santa et son accolyte Bacchus qui sont vénérés les jours des fêtes orgiaques. Ce démon bedonnant est rouge comme les péchés de la chair (gloutonnerie, ivrognerie, etc.) auxquels il vous convie.

 

Il ne faut pas mentir, encore moins aux enfants. Si vous leur mentez au sujet du Père Noël, pourquoi vous croiraient-ils au sujet de Jésus?

Je ne parlerai pas de l’influence du "merveilleux" sur l’esprit friable des enfants, qui pratiquent ce que nous appellerons un spiritisme soft, en adressant des prières, pensées et paroles à un être mythique. Et oui ! Y aviez-vous songé? N'en déplaise à Bruno Betteleim, pour qui le merveilleux concours à la construction de l'enfant, tout cela est faux et étranger au christianisme, mais partie d'un plan d'aliénation de la race humaine.

 

C’est la période de l’année qui compte le plus de suicides. Combien sentent la morsure de la solitude, quand l’air est rempli de cris de réjouissance? C'est toujours au moment des soltices que redoublent de sacrifices humains les rites sataniques. Vous faites l'autruche si vous soutenez qu'ils n'existent plus.

 

J’arrive au terme de notre bref partage. Nous avons vu que Noël n’était pas la date de la naissance du Christ. Quand bien même elle le serait, c’est plutôt le dieu-cadeau de la société de consommation que nous fêtons.

A ce dieu-là, pour amuser mes enfants, je sacrifie avec modération. Mais j'invite chacun de vous qui n'en a pas fait l'expérience, à inviter Christ à naître dans son coeur, non pas comme un nourrisson, mais en puissance et en gloire, dans toute Sa plénitude, pour vous délivrer du péché et des passions de toutes sortes.

Les origines du Père Noël

 

 

Dans les communautés chrétiennes, l’on entend souvent, le Père Noël a été inventé par la firme Coca-Cola. Mais dans la réalité, ce n’est pas tout à fait cela. Le Père Noël a été inspiré par le Saint-Nicolas et c’est seulement en 1931 que Coca-Cola se l’approprie et lui donne un visage sur ses bouteilles.

 

On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas : la longue barbe blanche, la mitre qui est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge. Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne. Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne.

 

Chaque région de France lui donna un nom différent :

le Père Noël est appelé " Chalande " en Savoie, " Père janvier " en Bourgogne et dans le Nivernais, " Olentzaro " dans le pays basque ou encore " Barbassionné " en Normandie.

 

Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais, où il aurait pris une l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement, subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe.

 

Pour les américains, Saint Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus.

 

En 1821 : un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.

Il le fit dodu, jovial et souriant. Il remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringants.

Mais c'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.

 

1823 : L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore. Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823. Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

 

En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir.

 

En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis. L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".

 

C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.

Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.

 

Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde.

 

Une légende russe raconte qu'il existe un 4e Roi mage, qui conduit sur la steppe un traîneau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants. Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l'enfant Jésus, alors il comble de cadeaux les enfants qu'il rencontre en cours de route.

 

Ne nous laissons pas aveugler par ce qui est vain, le stress de la fin d’année, la course aux cadeaux. Ne croyons pas que les cadeaux vont remplir ce vide en forme de Dieu que nous avons en nous dès la naissance et que seul Dieu, par Jésus, peut remplir. Ne soyons pas comme ce légendaire 4ème roi mage qui a été aveuglé et qui n’a pas vu arriver la venue de Jésus et qui a renoncé à le chercher.

 

Si tu n’as pas encore rencontré Dieu, cherche Le et Il se révélera à toi !

Que la Paix et la Joie de Dieu soient avec vous pendant cette période de fêtes.

 

Patrick Tissot

 

Les vœux du Joyeux Noël, pourquoi associer Jésus à cela ?

 

A cette période de l’année, on aperçois l’illustration de la nativité un peu partout, dans les magasins, sur les panneaux publicitaires, les cartes de vœux, etc…

 

 

Le point positif de cette symbolique est de rappeler la venue de Jésus sur terre. Néanmoins, ne trouvez-vous pas navrant que Jésus soit toujours représenté « bébé » ou « mort sur la croix » ? Pas qu'il faille le représenter maintenant qu'Il est prêt de Dieu le Père, mais que chacun puisse réaliser qui Il est aujourd'hui !

 

Je ne dis pas de catégoriser tous les événements d'aujourd'hui comme étant "mal", mais de la façon dont cela est toujours pratiqué, c'est-à-dire; religieusement, sous le couvert de « la fête, la paix et l’amour », c’est comme si l’on nous martel l’esprit pour que nous ne réalisions pas ce qui est en vérité, la réalité. Et chaque année la touche « repeat » est enfoncée !

 

Mais rappelons nous que Jésus n’est plus le petit nouveau né frileux, recroquevillé dans sa mangeoire. Il a grandit, Il a appris, Il a prié pour les malades et ils ont été guéris, Il a chassé des démons, Il a enseigné et ses disciples sont à leurs tours allés… Il est mort dans d’atroces souffrances en prenant spirituellement sur Lui nos maladies et nos péchés et Il est ressuscité, il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. (Colossiens 2:15)

 

Il a été souverainement élevé et Il porte le nom qui est au dessus de tout nom (Philipiens 2:9) « Jésus » qui signifie « Salut de l’Eternel », et il est en ce moment même à la droite de Dieu, et les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis (1 Pierre 3:22).

 

Essayez d’imaginer la puissance qu’a Jésus, essayez d’imaginer comme Il est grand et éclatant de beauté et de sainteté. Prenez l’illustration de votre imagination et multipliez la par des milliards et des milliards de fois. Et bien c’est encore trop faible par rapport à la réalité…

 

Regardez comment Jean le décrit dans le livre de l’Apocalypse ; Il ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force.

 

Jean dit qu’il est tombé a ses pieds comme mort et le Seigneur a mis Sa main sur son épaule et a dit « Ne crains point! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. »

 

Ainsi, en cette période de fêtes mondaine, je vous souhaite de pouvoir vous centrer sur ce qui en vaut la peine, car les coutumes des peuples n’est que vanité (Jérémie 10:3), affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche (Jacques 5 :8).

Je vous adresse tous mes vœux pour la nouvelle année qui approche. Que la paix et la grâce de Dieu puissent être avec chacun de vous, ainsi qu’avec vos familles

 

Patrick Tissot

 

 

Naissance de Jésus ; le 25 décembre ?

 

La date d’anniversaire de Jésus que les églises, de bonne ou mauvaise foi, situent au 25 décembre n’est, en réalité, qu’une invention, une convention.

 

Dans le calendrier juif, l’année commence en Avril du calendrier romain. Or Luc dit que Marie était enceinte au sixième mois du calendrier juif, ce qui correspond au mois de Septembre du calendrier romain (Luc 1 :26). Et comme une grossesse normale dure neuf mois, alors Jésus serait plutôt né vers février du calendrier juif, qui correspond au mois de mai du calendrier romain.

 

Alors comment cela se fait-il que la naissance de Jésus soit inscrite au 25 décembre ?

 

Dès que l'homme commencé à cultiver la terre, il suivit attentivement la trajectoire du soleil tout au long de l'année, car c'était de lui que dépendaient la nourriture, la chaleur et le bien-être.

Le cours des saisons déterminait aussi le moment des fêtes. Depuis la nuit des temps, les rites de remerciements et de sacrifices étaient célébrés dès que le soleil atteignait les points significatifs de son orbite, c'est à dire aux solstices d'été et d'hiver.

 

Ce fut au solstice d'hiver , la période de l'année où les journées commencent enfin à être plus longues, que l'on concéda le plus d'importance.

Les historiens s'accordent à reconnaître que, bien avant l'époque romaine, on fêtait en Europe la renaissance tant attendue de la nature et l'espérance de vie nouvelle.

Mais en revanche on ne sait rien de précis sur les cérémonies qui se déroulaient à cette époque. Il est probable que le feu et la lumière, en tant que symboles, jouaient un rôle important.

 

Malgré l'influence croissante de l'église et de ses disciples, les rites liturgiques chrétiens ne parvenaient pas à s'imposer face aux festivités païennes des Saturnales (invocation de Saturne, dieu des semailles et de l’agriculture). Cette fête pleine d'entrain entrava longtemps la propagation du christianisme. Mais la chrétienté fut également menacée par un autre culte fortement implanté dans l'Empire romain : le culte de Mithra.

Dans l'ancienne religion iranienne, Mithra était le dieu de la lumière, le symbole de la chasteté et de la pureté et il combattait les forces maléfiques. Au 2ème et 3ème siècles av. J.-C., son culte fut répandu dans tout l'Empire romain et l'empereur Aurélien en fit même la religion d'Etat. Les soldats romains, dont bon nombre vénéraient Mithra, furent les ambassadeurs de cette religion qu'ils répandirent jusque dans les provinces les plus éloignées de l'Empire.

 

Au 4e siècle, pour enrayer ce culte païen, l'église catholique prit une mesure très astucieuse. La fête de la naissance du Christ fut avancée du 6 janvier au 25 décembre.

En effet le solstice d'hiver du 25 décembre était la fête la plus importante de l'an mithraïen : on fêtait la renaissance du "sol invinctus" (dieu invaincu). L'Eglise n'hésita pas à déclarer le Christ "sol invinctus".

Les chrétiens procédèrent de la même manière au cours de l'évangélisation d'autres peuples : la fête de Noël fut transférée aux jours de fêtes païens importants, tels que la fête de Jul chez les germains. L'objectif restait le même : faciliter le passage de la coutume païenne à la foi chrétienne.

 

Un élément facilita cette démarche : il s'avérait impossible de fixer une date précise pour la naissance du Christ, car à l'époque il n'existait pas de calendrier universellement valable. La plupart des chrétiens furent vite persuadés, et le sont encore, que la date de la naissance du Christ était le 25 décembre.

 

On s'interrogea sur la manière dont on allait célébrer l'événement. Les autorités ecclésiastiques s'accommodèrent malheureusement de l'esprit des saturnales. Même si ces fêtes exubérantes choquaient un peu les moeurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites. En effet beaucoup d'éléments de la fête païenne s'adaptaient aisément au nouveau cadre chrétien. Il ne fut pas difficile, par exemple, de créer un lien entre le houx aux feuilles piquantes et la couronne d'épines du Christ.

 

Les témoignages relatifs à cette fête sont :

a) Le Calendrier de Furius Dionysius Filocalus, qui date de l'année 354 , dans lequel il est écrit : "25 décembre, la naissance du (soleil) invaincu".

b) Le calendrier de l'astrologue Antiochus (établi vers l'an 200) : "Mois de décembre [...] 25 [...]. La naissance du soleil; les jours augmentent".

c) César Julien [Julien l'Apostat, empereur, 361-363] recommandait les jeux célébrés à la fin de l'année en l'honneur du soleil, qui était appelé "le soleil invaincu ".

 

La preuve la plus évidente que Jésus n'est pas né le 25 décembre réside peut-être dans le fait, biblique, que les bergers étaient dans les champs en train de garder leurs troupeaux cette nuit-là (Luc 2:8-12). La saison des pluies commençait dès le mois de Boul (octobre-novembre), en automne (Deut. 11:14), et le soir on mettait les troupeaux à l'abri. En Kislev, le mois suivant (le neuvième mois du calendrier juif, novembre-décembre), il faisait froid et il pleuvait (Jérémie 36:22; Ez. 10:9, 13), et Tébeth (décembre-janvier) enregistrait les températures les plus basses de l'année, les hauteurs se recouvrant parfois de neige. La présence nocturne des bergers dans les champs s'accorde donc avec les faits désignant le mois d'Éthanim, au début de l'automne, comme l'époque de la naissance de Jésus. Par ailleurs, il aurait été tout à fait improbable que l'empereur romain choisisse un tel mois d'hiver pluvieux pour demander à ses sujets juifs (souvent rebelles) de se rendre "chacun dans sa propre ville" dans le but de se faire enregistrer; cela aussi infirme la thèse du mois de décembre (Luc 2:1-3; voir aussi Matthieu 24:20).

 

En conclusion : le fait d’avancer la date au 25 décembre afin d’essayer de faire en sorte que la naissance de Jésus couvre les fêtes païennes, n’était en soit pas si mauvaise pour pouvoir évangéliser plus « facilement » le monde. Mais cela reste un sujet à controverse, car la véracité des événements au niveau du calendrier n’est pas respectée et donc tout est faussé. Surtout lorsque l’on sait que Dieu ne fait rien par hasard.

 

Mon avis, c’est que le fait d’avoir mélangé l’esprit de fête de la venue de Jésus avec l’esprit de fête de la célébration d’autres dieux a totalement dénaturé le geste de base en le corrompant avec le compromis.

 

On voit le résultat aujourd’hui avec cet esprit païen, le Père Noël, les cadeaux, etc qui dominent l’éternel petit Jésus (voir meilleurs vœux - Où est Jésus ?).

 

Patrick Tissot

 

 

La magie de Noël

 

Je ne sais pas où les gens voient la magie de Noël. Je n'aime pas Noël. Je tiens ça de ma grand-mère Marie-Louise. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais aimé Noël. Ce n'est pas faute d'avoir essayé. Malgré mes efforts pour jouer le jeu pendant des années, je n'y suis jamais parvenue. J'ai horreur de cette fête où les bons sentiments prennent le devant comme s'ils annonçaient que nous allions enfin devenir des humains sympathiques, pour retomber dans les ornières dès le 26 décembre. La charité, la fraternité, la paix? Ni vues ni connues! Dès le 26, c'est business as usual.

 

Chez Marie-Louise, on ne fêtait pas Noël. D'ailleurs, elle ne disait jamais le mot «Noël». Elle disait Christmas. Elle qui, pourtant, ne parlait pas anglais. Elle disait que le 25 décembre, c'était la fête des Anglais qui allaient dévaliser Eaton's ou Simpson's pour fêter le «Merry Christmas».

 

Nous, notre fête, c'était le jour de l'An. C'est le 1er janvier que nous recevions nos cadeaux et que nous étions invités à partager le repas familial préparé par Marie-Louise pour toute sa famille. Pas avant. Même pas le 31 décembre pour le réveillon. Nous fêtions le premier jour de la nouvelle année. Marie-Louise préparait le repas traditionnel comme elle seule savait le faire. Il fallait faire trois tablées. D'abord les enfants, puis les plus vieux de la famille et enfin les femmes qui avaient aidé à servir les deux premières tablées. Marie-Louise ne s'assoyait jamais à table. Elle était aux fourneaux et elle finissait par se faire une assiette quand tout le monde avait mangé.

 

Marie-Louise avait rompu avec la religion catholique après la naissance de son neuvième enfant. En confession, elle avait tenté d'expliquer au vicaire que sept enfants vivants (c'est ce qu'il lui restait), c'était bien assez pour des ouvriers en pleine ville et qu'elle n'avait pas l'intention d'en faire plus. Il lui refusa l'absolution.

 

Cette femme qui n'avait jamais élevé la voix lui dit de ne plus jamais se présenter chez elle. Elle ajouta que si Dieu existait, elle s'arrangerait bien avec Lui plus tard. Fini les intermédiaires! Combien de fois elle m'a expliqué qu'il fallait étudier les religions pour comprendre pourquoi on y cultivait la haine et le mépris des femmes! Elle disait: «Ce n'est pas plus difficile de vivre debout qu'à genoux!» Cette phrase entendue si souvent est devenue, pour moi, une maxime que j'ai appliquée dans ma vie, de mon mieux, depuis longtemps.

 

Debout, les femmes!

 

J'ai souvent pensé à Marie-Louise pendant les audiences de la commission Bouchard-Taylor. J'ai souri en imaginant comment elle aurait réagi en entendant des hommes et des femmes parler ouvertement d'un retour en arrière dans le domaine religieux, et je l'ai presque entendu dire: «Tiens, les "mangeux de balustrades" sont de retour!» Ou encore: «Les grenouilles de bénitier refont surface... » Chère Marie-Louise. Bonne comme du bon pain, toujours prête à rendre service, elle n'aimait pas ce qu'elle appelait «les bondieuseries».

 

Pourtant, elle a toujours insisté pour que nous, ses petits-enfants, prenions le temps d'étudier les grandes religions. Pour elle, il était important de savoir de quoi elles parlent, d'apprendre d'où elles viennent, comment elles ont été transmises, leur évolution et leurs abus. Elle disait que ces institutions bâties par des hommes en menaient bien trop large. Raison de plus pour bien les connaître.

 

Elle racontait en riant que ça avait toujours bien arrangé les hommes de prétendre que les femmes étaient des suppôts de Satan, des objets de péché indignes d'être des égales devant leur Dieu. Que la religion soit juive, chrétienne ou musulmane, elle n'existe que parce qu'on y a soumis les femmes, disait-elle. Dieu, s'il existe, n'a rien à voir là-dedans. Les hommes s'en sont chargé.

 

Marie-Louise était une femme ordinaire. Elle a aidé son prochain chaque fois qu'elle a pu. Elle n'a jamais volé personne et elle a été une bonne mère et une bonne épouse. Elle est morte en 1951.

 

Si Dieu existe, il a dû avoir toute une surprise en la voyant arriver. Et s'il y a un ciel, je suis convaincue qu'il y en a quelques-uns qui ont dû se faire brasser pas pour rire. Elle avait des comptes à régler. De toute façon, ça m'étonnerait qu'on fête Noël au ciel. On doit plutôt fêter le jour de l'An, foi de Marie-Louise!

 

Lise Payette

 

 

Le Père Noël passe encore en mars !

 

Ce titre n’a rien de moqueur ou d’ironique, mais il met l’accent sur un fait de société de plus en plus grave: trop de foyers s’endettent pour les fêtes de fin d’année.

 

Il faut dire que tout est là pour que dans la période dite "des fêtes" nous dépensions plus que de raison. Les organismes de crédit (comme on les appelle, pour n'avoir d’ennui avec personne) y vont de leurs offres sournoisement alléchantes. Les grandes marques de distribution nous mettent l’eau à la bouche avec leurs propositions pas toujours très honnêtes: «Achetez aujourd’hui, payez dans trois mois»! Et puis que dire de la publicité, des médias qui en remettent une louche; la fièvre acheteuse fait encore des ravages.

 

À Noël il faut faire des cadeaux. Après tout pourquoi pas? Je ne vais pas vous faire le coup du sauvage de service qui n’aime pas les cadeaux à Noël et qui n’en offre pas. Offrir un cadeau n’est pas un mal et c’est même bien, dans certains cas. Mais s’il faut s’endetter pour les six, huit ou douze mois à venir, ne comptez plus sur moi!

 

Je ne sais pas s’il faut parler des repas de fête où les dépenses deviennent ridicules, je ne voudrais me fâcher avec personne. Si nous comparions objectivement ce que Louis XIV mangeait quotidiennement à Versailles et ce que certaines personnes n’ayant que le strict nécessaire pour vivre toute l’année dépensent pour quatre ou cinq repas de fête, nous serions consternés, et d’ailleurs je le suis.

 

Les statistiques officielles (Banque de France et associations de consommateurs), publiées fin novembre 2006, laissent apparaître que plusieurs milliers de foyers deviendront interdits bancaires et seront malheureusement classés dans les "surendettés" d’ici au mois de mars, à cause des crédits souscrits pour les fêtes.

 

C’est une dictature que celle des fêtes de fin d’année; il faut dépenser, acheter, emprunter, s’endetter pour être dans le coup, pour faire comme tout le monde!

 

Si ce n’était pas si grave, ce serait presque drôle! Le drame est pourtant derrière ces emprunts de fêtes! Le Père Noël va passer encore, mais pour réclamer son dû!

 

Un pasteur de ma connaissance me faisait remarquer que de plus en plus de croyants nés de nouveau (heureusement ils sont encore minoritaires) connaissant Jésus comme leur Sauveur personnel, ayant vu leur vie changer en bien par le Christ, succombaient (parfois tout à nouveau) à ces sirènes commerciales au détriment de leur équilibre de vie, piégés par une société de consommation poussant sans cesse à dépenser.

 

Serions-nous devenus, insensibles à la réalité des choses, hypnotisés par la magie de Noël, de ses lumières et de son faste très relatif, pour en avoir perdu la vue à ce point? «Achetez maintenant et payez plus tard» est une arnaque sans nom! Plus tard vous devrez payer quand même et parfois plus cher!

 

Et puis un cadeau à Noël, pourquoi pas! Un repas en famille dans la simplicité, mais oui, il n’y a rien de mal! Mais qu’avons-nous à faire avec ce faste illusoire que notre société nous propose et nous jette à la figure, pour mieux nous aveugler. Quand la société de consommation veut nous faire acheter, elle nous flatte comme le fait n’importe quel "bon vendeur"; elle nous compare à des stars, nous propose de manger comme des stars, de boire comme elles, d’acheter la même montre que Brad PITT, d’avoir le même portable que Victoria BECKAM ou encore le même stylo que Christian CLAVIER! Et ça marche! Personne ne se dit qu’après tout, ces gens là, on leur a donné ces produits, mais que nous, nous allons les payer au prix fort!

 

Ce n’est pas drôle et je n’ai pas envie de rire, parce que si le Père Noël passe encore en mars, ce n’est plus pour apporter des cadeaux, mais pour réclamer des sous! Et après les furtifs sourires de décembre, il va y avoir les larmes de janvier, les nuits blanches de février et la commission de surendettement de mars, sans oublier l’interdit bancaire d’avril et la misère tout le reste de l’année!

 

Je me demande si nous ne devrions pas permettre à ceux qui nous lisent et qui vivent un drame de ce point de vue de nous écrire librement afin que nous puissions prier avec eux et pour eux. Après tout, même si c'est sa faute, celui qui souffre à droit à la compassion de son ami et c'est important de trouver quelqu'un à qui parler de ce problème.

 

Samuel Foucart 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 18:02

Comment savoir ce que nous sommes vraiment devenus « en Christ » ?

David Wilkerson

 

(Note s'il-te-plaît que les preuves que je donne ici sont subordonnées au fait que tu te sois d’abord repenti de tes péchés, abandonnant les choses mauvaises, te confiant en Christ pour ton salut éternel et Lui permettant de t'amener des ténèbres à Son admirable lumière.)

 

1. Tu es en Christ si tu es continuellement renouvelé. Ceux qui sont “en Christ” ne se contente pas de l'expérience ponctuelle de leur conversion. Au lieu de cela, ils crient constamment à Dieu afin d'être changés et renouvelés par l'Esprit-Saint. Leur prière quotidienne est : “Seigneur,

enlève tout ce qui, en moi, n 'est pas de Toi.”

Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles”(2 Corinthiens 5:17).

 

Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit, qu'il a répandu sur nous avec abondance par Jésus Christ notre Sauveur”(Tite 3:5-6).

 

2. Tu es en Christ si tu mènes ta vie en te basant sur les Écritures. Est-ceque tu révères et crains la Parole de Dieu ?

Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui : par là nous savons que nous sommes en lui”(1 Jean 2:5). La Bible l'atteste clairement : nous savons que nous sommes en Christ si nous aimons et obéissons à Sa Parole.

 

3. Tu es en Christ si ta foi est mêlée d’amour. L’Écriture dit que si tu n'as pas la charité, un amour inconditionnel, tu ne peux pas être en Christ.

Quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l’amour, je ne suis rien”(1 Corinthiens 13:2). Le mot grec utilisé ici pour “rien” signifie : “je ne suis rien maintenant et ne serai jamais rien.” En d'autres termes : sans cet amour inconditionnel, je ne suis personne et je ne serai jamais personne.”

Tu peux être un prédicateur talentueux, un puissant évangéliste ou un enseignant de la Parole de Dieu rempli d'onction, qui marche avec une grande foi, mais si tu n'as pas d'amour pour les autres, tu n'es rien.

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 09:26

Je publie cet article de la newsletter :Actu-Chretienne.Net Samuel Foucart / « Téléthon » pour pasteur endetté !

 

Je fais quelques réserves suivantes et commentaires à cet article.

 

La première c'est qu'on ne peut pas enfoncer quelqu'un plus profond que la situation où son erreur l'a conduit. Ce qu'il faut dénoncer ce n'est pas Freddy, mais le faux évangile distillé par ces supers ministères qui pillent et tondent les ressources des braves chrétiens. C'est du mensonge ! C'est la soupe avariée de la religion des hommes inspirée par le prince des ténèbres.

 

Ce que j'aurais aimé entendre avant de lancer cette forme de télé-tronc salvateur et interplanétaire, c'est d'entendre de la part de Freddy de Coster une repentance sincère et des excuses.. S'il en est là c'est que lui-même a été victime de la production d'un faux message. Maintenant, il ne faut pas se contenter de dénoncer le soutien de ce pasteur canadien, il faut leur faire admettre que les erreur et les conséquences de la prédication de ce faux Evangile et renoncer à ce genre de foi.

 

C'est le moment peut-être de réfléchir à la nature de notre foi. Nous n'avons pas à donner des ordres à Dieu et agir sans qu'il nous ait vraiment parlé et demandé expressément d'agir. Outrepasser ces règles est une foi suicidaire, où on usurpe au nom de cette fausse foi positive. Un changement d'attitude s'impose, au lieu de dire « donne-moi cette montagne » les adeptes de cette foi positive devrait à nouveau louer Bercy et faire une nouvelle conférence pour montrer que cette foi marche. Il aurait juste à changer le titre ou le thème « montagne ôte-toi de là et jette toi dans la mer ». Après avoir eu la foi pour s'emparer de cette montagne virtuelle, ils doivent prouver qu'ils ont toujours la foi pour faire disparaître cette montagne financière. Si ça ne marche pas alors ils leurs faut réviser complétement ce message de la foi-là qu'ils ont prêché jusqu'à ce jour.

 

Proposition après réflexion ! Tous ces grands ministères internationaux de foi de prospérité ne devraient plus solliciter les pauvres brebis des assemblées locales mais devraient soutenir solidairement de leurs propres ressources financières ceux des leurs qui sont en difficulté et éponger la dette de ce brave Freddy.

 

Ce que vous venez de lire c'est la preuve par 4 d'une foi qui mène à la ruine.

 

Nicolas

 

 

Je viens de prendre connaissance de l’opération «Donne-moi cette montagne»… Une forme de téléthon pour pasteur endetté, mais oui rien que ça ! Dans le genre «foutage de gueule» organisé, ils ont fait fort ! Pardon pour l’expression certes assez peu ecclésiastique, mais je n’en trouve pas d’autres…

 

Dans un premier temps, j’ai cru à une blague de la part du pasteur canadien à l’origine du courrier expliquant ladite opération. Eh oui, il a d’ores et déjà annoncé un grand rassemblement parisien le 1er avril 2013, mais au Canada il semble que l’on ignore que le 1er avril est la fête destinée aux blagues.

 

Mais finalement non, ce n’est pas une blague, juste une énorme arnaque morale supplémentaire qui vient un peu plus, si nécessaire, discréditer le monde évangélique. Personnellement, je suis toujours consterné quand il faut dénoncer une incitation à la générosité qui semble être plus du « plumage de pigeon » que de la réelle générosité. Je suis pour la générosité et je trouve qu’il ne faut jamais la décourager.

 

Résumé de l’affaire : en 2008 le pasteur baptiste, Freddy De Coster, que je connais personnellement très bien, se lance dans un projet d’évangélisation de la capitale. Il réserve, par la foi nous explique-t-il, le palais omnisport de Bercy pour le mois de juin 2009 à la Pentecôte. Sa vision est celle du Seigneur. Il bat le rappel, lance des invitations. On entend même le nom du groupe irlandais U2 comme possible participant. Bref, il a « la foi » et nous, nous avons « la foi des petits Français » que nous sommes, voyant tout en petit. Un projet à hauteur de 950 000 €.

 

Gros plantage à l’arrivée et un trou dans la caisse d’à peu près 500.000€, pour être précis l’on parle de 470.000€. La dette s’est depuis alourdie pour arriver à 570.000€, en raison des intérêts d’emprunt. Personne ne peut se réjouir de ce genre de choses. Mais à force de travailler en solo, d’avoir de la foi plus que les autres, on a envie de dire à Freddy de Coster : «Ne t’en fais pas, tu as la foi !». Mais se moquer ne serait pas bien. Notre très cher pasteur se retrouve endetté sur ses biens personnels. C’est triste vraiment et je compatis de tout cœur ! Mais que faire ?

 

Alors voilà l’origine de l’opération «Donne-moi cette montagne». Un pasteur canadien prend donc l’initiative de partager avec nous cet appel d’argent pour sauver le soldat De Coster. Et pour ce faire, il ouvre un site avec la possibilité de donner pour gagner cette cause, forcément à la gloire de Dieu, puisqu’on vous le dit!

 

STOP ! Freddy de Coster n’a écouté personne, aucun conseil, il a foncé par la foi, n’avait besoin de personne et a assumé le risque de se voir endetté pour longtemps. Et aujourd’hui, sans la moindre remise en question de sa part, il faudrait donner pour le sortir d’un pétrin où il s’est mis tout seul ? Mais où est sa repentance ? Où sont les fruits de sa repentance ? Je suis prêt à parier qu’une fois tiré d’affaire, il sera capable de recommencer à organiser un truc encore plus grand !

 

Jusqu’à quand et jusqu’où, faudra-t-il voir ce genre de supercherie très bien orchestrée doublée d’une habile manipulation, ridiculiser l’évangile ? Je trouve personnellement que cette affaire est le résultat de bien peu de sagesse et qu’elle ne relève pas d’un grand sérieux. Freddy de Coster s’est jeté lui même dans bien des tourments et je ne peux m’empêcher de penser à ce texte de Paul à Timothée (1 Timothée 6.10), faisant justement allusion à ces attitudes de folies. Après, on vient chercher le gentil petit peuple pour qu’il sorte le « grand pasteur » des problèmes où il s’est mis lui-même. Moi je ne crois pas à ce genre de miracle là. J’attends une vraie repentance de la part de ces personnes, afin de permettre à Dieu d’agir, parce qu’au fond, à part Dieu, qui peut vraiment quelque chose ? Je crois qu’il y a des choses qui ne peuvent se réparer que dans une réelle remise en question personnelle. Mais notre sentimentalisme « évangélique » ne doit pas nous conduire à prendre des positions condamnables et inadmissibles au mépris de ce que l’évangile enseigne ! En l’occurrence, soutenir aveuglément ce genre de projets nous rend complice.

 

J’attends avec impatience de savoir si Freddy de Coster va reconnaître publiquement ses erreurs, son arrogance et son mépris des autres, qui, misérables qu’ils sont, n’ont pas voulu le suivre dans sa folie des grandeurs. En attendant, il y a des combats qui nous déshonorent et dont nous pouvons nous passer.

 

Généreux oui, pigeons non ! Si vous voulez une bonne définition du pigeon, une définition biblique, je vous livre celle d’Osée 7.11 : «Ephraïm est devenu comme un pigeon, étourdi et sans intelligence (..)». Ne ressemblez pas à Ephraïm.

 

Samuel Foucart

 

LA LETTRE DU PASTEUR CANADIEN DANIEL W. POULIN

 

NDLR : La lettre a été envoyée par email, mais elle peut également être consultée sur le site www.ensemblepourlapentecote.com, spécialement conçu pour l’opération «Donne-moi cette montagne».

 

Chers amis et partenaires du pasteur Freddy & Maria De Coster :

 

Salutations fraternelles du Canada!

 

Je suis le pasteur évangéliste Daniel W. Poulin de la ville de Granby au Québec, Canada. Je suis pasteur de 2e génération. Mon père, Fernand, fut un pionnier de l’Évangile dans cette province. Étant dans le ministère et pasteur de la même Église depuis 26 ans, mon épouse Linda et moi voyageons de par le monde pour annoncer le glorieux message de l’Évangile. (Jean 3:16).

 

Au mois de juin 2012, j’ai rencontré pour la première fois le pasteur Freddy (Français) à Brazzaville, République du Congo. Nous avons fait équipe avec plusieurs autres serviteurs de Dieu pour la conférence nationale « Congo pour Christ ». Lors de mon séjour pour cet évènement, j’ai appris une bien triste nouvelle : que la famille du pasteur Freddy vivait un grave problème financier, suite à la convention de Pentecôte 2009 dans le stade Palais Omnisports de Paris Bercy. Sur un budget total de 950.000 €, il s’en est suivi un déficit de 470.000 €, qui s’élève depuis à 570.000€ à cause des intérêts, pénalités de retards et charges précédentes. Depuis, avec l’aide de quelques frères et sœurs, les pasteurs De Coster et Baron ont pu réduire la dette de 68.600 € qui sont venus sous forme de dons ou d’annulation de créances. Un grand merci à tous celles et ceux qui ont donné et qui ont beaucoup aidé !

 

Mais n’est-ce pas un trop lourd fardeau qui afflige désormais une seule famille pastorale ? Car en effet, Freddy et Maria ont choisi de se porter caution pour ces sommes et de payer jusqu’au bout les créanciers, car ils considèrent être leur responsabilité et leur honneur que personne ne soit délaissé financièrement et que chaque engagement soit tenu, malgré le retard, tel que la Bible nous l’enseigne. Toutefois, je trouve cela vraiment inhumain d’avoir un endettement devenu personnel pour avoir prêché l’Évangile, en plus de devoir porter la charge d’un père de famille qui élève trois enfants en bas âge. Quelle pression à supporter, d’autant que désormais l’impatience de certains créanciers est parvenue légitimement à son comble, qu’ils ont déjà vendu tout ce qu’ils pouvaient, et ont laissé en vente le reste leurs biens (meubles ou immeubles) qui d’ailleurs sont tous saisis !

 

Malgré tout, le pasteur Freddy et son épouse sont motivés à servir le Seigneur. Quel bel exemple! À Brazzaville, je fus témoin des fruits spirituels que porte ce serviteur de Dieu. Des centaines d’âmes sont venues à Jésus en seulement deux jours d’évangélisation, en plus des nombreux miracles qui ont eu lieu. Alléluia!

 

Par amour chrétien, j’ai décidé d’engager dans le monde entier, une campagne de levée de fonds pour aider cette famille à se relever financièrement, pour les libérer de ce joug si pesant et pour qu’ils puissent reprendre à plein régime le ministère auquel le Seigneur les appelle. Je crois que l’enjeu de cette stratégie est le salut de plusieurs milliers d’âmes. Je vous demande de nous aider à relever ce défi. Pour le pasteur Freddy et son épouse à eux seuls c’est une montagne, mais ensemble c’est une petite colline à surmonter.

 

Les besoins sont très pressants car même si les créanciers se sont montrés patients jusqu’à présent,ils souhaitent recouvrer leurs fonds maintenant et, notamment, il y a une banque qui exerce une virulente pression en ce moment. Tout ce que vous pourrez donner afin d’aplanir cette montagne sera grandement apprécié, car chaque euro compte. En outre, les intérêts de la dette gonflent de jour en jour.

 

Merci de votre compréhension et de votre démonstration d’amour envers cette famille et envers l’œuvre de Dieu pour laquelle ils se sont donnés entièrement. Quel beau témoignage ce sera dans la vie de leurs enfants de savoir que, si leurs parents ont su donner leur vie pour l’église, le corps de Christ a su à son tour se mobiliser pour les sauver d’une situation bien périlleuse dans laquelle ils se sont retrouvés!

 

Je crois que tous ensemble, unis et agissants, nous allons remporter une spectaculaire victoire que je compte bien célébrer avec vous le 1er avril 2013 à Paris, lundi de Pâques, en présence de tous les donateurs et, je l’espère, des orateurs qui depuis 12 ans ont accompagné le pasteur Freddy dans cette vision.

 

Pour chaque famille qui aura participé, un carton d’invitation VIP vous sera adressé par nos soins. Nous célèbrerons ensemble la fin de cette terrible épreuve ainsi qu’un nouveau départ. Nous vivrons aussi un temps de partage, d’imposition des mains entre les ministères et les participants. Enfin, nous célèbrerons une Sainte Cène commune pour proclamer que la France appartient à Jésus alors que son Église s’unit pour le salut du plus grand nombre.

 

Nous vous remercions de tout cœur pour votre don, quel qu’il soit. Donnez dès maintenant et participez à une action inédite et historique ! Quel beau cadeau de Noël ce sera pour eux !

 

En Christ, le Libérateur !

 

Daniel W. Poulin, pasteur/apôtre

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 20:53

Emprunté au Blog de J-Y Hamon http://jyhamon.eklablog.com/

 

Les "chrétiens" confondent souvent le jugement "katakrino" qui est fait par le Juge (soit condamnation, soit acquittement) et le jugement "krino" qui veut simplement dire "étudier, analyser, peser le pour et le contre"... et qui est la caractéristique de l'intelligence !

C'est ainsi que par ignorance et par manque de cette intelligence, ils veulent malgré tout jouer aux censeurs et empêcher de parler ceux qui aiment la Vérité... et qui ont de plus le discernement des choses spirituelles.

Le problème, c'est qu'ils se jugent (katakrino) eux-mêmes !... en oubliant de s'examiner (krino) !

 

La Parole dit: "Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu-Elohim, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge." (1 Cor 2:14)

 

... et pour "juger spirituellement", il faut avoir reçu "l'Esprit".

 

Or, il y a un seul "Rouah Hakodesh" (d'Elohim) et beaucoup de "sintespris" (de Deus) selon 2 Cor 11:4 avec leurs différents "Jésus" et leurs différents "évangiles".

... et à partir du moment où les "chrétiens" (toutes dénominations confondues) ont commencé à choisir un "autre esprit" que "l'ESPRIT DE VERITE", ils sont tombés sous la terrible malédiction dont nous parle l'apôtre Paul en 2 Th 2:10,11 et c'est Elohim Lui-même qui leur envoie cette "PUISSANCE D'EGAREMENT"... "POUR QU'ILS CROIENT AU MENSONGE" parce qu'ils n'ont pas reçu "L'AMOUR DE LA VERITE" (tout en croyant être dans le vrai et en voulant l'imposer chacun contre l'autre).

 

Après, on s'étonne qu'ils ne soient pas enseignables... mais sauf miracle, ils ne peuvent plus l'être puisque c'est le mensonge qu'ils aiment (en le prenant pour "la Vérité") !

Ces gens-là n'ont plus que des débats intellectuels entre eux (avec la "sagesse d'en bas") mais "l'Esprit" (de Vérité) est toujours absent !

 

 

Rappelons que les premiers disciples de Yeshoua, ceux de la "secte des Natzaréens" (Actes 24:5) ne parlaient:

- jamais de "nouveau testament" (puisqu'il n'y en avait pas),

- jamais de "Dieu-Deus" ni de "Jésus-Iesou" (puisque Rome ne les avaient pas encore inventés),

- jamais de leurs "dénominations" et de leurs faux-oints (christs) et donc jamais de "christianisme", sauf pour les dénoncer,

- jamais de leurs "bâtiments d'églises",

- jamais de fêtes de Noël, de Toussaint ou autre Assomption puisqu'ils ne connaissaient que "les fêtes de l'Eternel",

- jamais de "dimanches" puisqu'ils connaissaient le Shabbat,

- jamais de "réunions de réveil" ou de "puissance",

- jamais "d'écoles bibliques" et encore moins "de prophètes",

- jamais de "trinité" puisque cela n'a jamais existé (sauf chez les babyloniens),

- jamais de "musique chrétienne" ni de "chansons d'amour",

- jamais de "journalisme chrétien",

- jamais de "jolis photos de Jésus" ("dji-zeus"),

- jamais de leurs "saints" préférés,

- jamais de leurs "théologiens" préférés,

- jamais "d'élections politiques" mais de leur propre "élection",

- jamais de mode vestimentaire ou autre,

- jamais de "programmes" ou de plans d'évangélisation,

- etc, etc, etc...

 

 

 

... et ils avaient bien raison... car ils n'étaient "qu‘un coeur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux" (Actes 4:32) et les plus avisés " examinaient chaque jour les Ecritures (le Tanakh), pour voir si ce qu’on leur disait était exact." (Actes 17:11)

 

... mais depuis, il y a eu la "grande apostasie" et celle-ci s'appelle toujours "christianisme", quel qu'en soit le "christ", le (faux) oint choisi.

Seuls les disciples de Yeshoua, le "petit reste", y échappent.

 

Nota: Les "sintespris" (de Deus) sont multiples, que l'on y mette des majuscules ou des traits d'union ou pas, ce sont toujours des contrefaçons que leurs adeptes "supportent fort bien" (toujours 2 Cor 11:4) parce que Satan le séducteur n'est évidemment pas allé se coucher, bien au contraire, après la fête de Shavouot (Pentecôte) qui restera en accomplissement pendant toute "l'année de grâce", mais uniquement pour ceux, répétons-le, qui ont reçu "l'Amour de la Vérité" et non pas "l'amour du monde" ou "l'amour selon le monde".

 

Elohim est en train de faire s'écrouler tous les échafaudages théologiques mais les "chrétiens" ne s'en sont même pas rendus compte et continuent à "bâtir leurs églises" !

 

Plus globalement, je trouve bien étrange que dès qu'Elohim a parlé, il faut que les hommes (dont les femmes) Le jugent et décident s'Il a raison ou tort !

 

JYH

 

http://jyhamon.eklablog.com/trinite-c18246390

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 16:11

Je publie ce bon article de D Wilkerson, sa lecture m'a inspiré les versets suivants et quelques commentaires.

S'approcher d'un Dieu-Elohim Saint pose toujours le problème de notre position et de notre état de sainteté à son égard.

Rien bien entendu ne peut satisfaire cet accueil de Dieu en dehors de la médiation de son propre Fils bien-aimé : Yeshoua. Toutefois, il est important de savoir ce que nous sommes devenus en l'ayant accepté et en demeurant en lui. Nous ne devons pas nous contenter de ce droit d'accès au cœur du Père sans avoir à marcher dans la sainteté de son Fils.

 

Craindre Elohim notre Dieu et le révérer nécessitent le choix de marcher dans Son amour. Le respecter et L'aimer : c'est choisir de marcher, d'agir, de vivre dans la sainteté de Son Fils et de nous y maintenir.

 

« Soyez saints car Je suis Saint » est un commandement qui doit nous pousser à veiller à ce que Christ vive en nous par L'Esprit.

 

Yeshoua est notre sainteté

 

1 Corinthiens 1:27 Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, 28 Et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont,29 afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui. 30 Or, c’est par Lui ( toujours Dieu-Elohim ) que vous êtes en Jésus–Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ;

 

La préoccupation d'offrir nos corps comme un sacrifice vivant en marchant dans la sainteté doit être accompagnée d'incessantes actions de grâce et de louanges de nos lèvres qui confessent la grandeur de Son nom..

 

Romains 12:1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable.

 

Hébreux 13:15 Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est–à–dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom.

 

Ephésiens 1 : 5 Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus–Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; 6 A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien–aimé. 7 En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce,

 

Yeshoua est celui qui nous révèle Père et la bonne attitude exemplaire de sa conduite sainte et vertueuse.

Ephésiens 4:24 Et à vous revêtir du nouvel homme ( Le Christ Yeshoua ), créé à l’image de Dieu, dansla justice et la sainteté de la vérité.

 

 

Se tenir devant un Dieu Saint de David Wilkerson

 

« Avec quoi me présenterai-je devant l'Éternel, pour m'humilier devant le Dieu Très-Haut ? Me présenterai-je avec des holocaustes, avec des veaux d'un an ? L'Éternel agréera-t-il des milliers de béliers, des myriades de torrents d'huile ? Donnerai-je pour mes transgressions mon premier-né, pour le péché de mon âme le fruit de mes entrailles ? » (Michée 6 : 6-7).

 

Dans ce passage, les Israélites se posaient une bonne question : « Comment un homme pourrait-il s’approcher d’un Dieu saint ? Comment pourrions-nous jamais Lui plaire et être accepté par Lui ? Quelle sorte de sacrifices veut-Il de notre part ? Notre sang, notre corps, nos enfants ? »

 

La réponse de Dieu apparaît tout au long des Écritures: « Je ne veux pas de tes sacrifices, de tes bonnes œuvres, de tes promesses, de tes œuvres morales. Aucune de ces choses de la chair n’est acceptable à Mes yeux. Rien ne peut me satisfaire ou me réjouir en dehors de Mon Fils et de tous ceux qui sont à Lui.»

Pense à la personne la plus morale, la plus intègre que tu connaisses. Même lui ou elle n’est pas accepté dans la présence de Dieu si il ou elle n’est pas en Christ. Toutes les bonnes œuvres de cette personne, sa nature profonde et sa générosité ne sont que des hayons souillés au regard de Dieu.

Alors, comment sommes-nous acceptés par Dieu ? Paul écrit : « à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé » Ephésiens 1:6

Nos bonnes œuvres viennent comme un résultat du fait d’être en Christ.

 

Si tu as donné ton cœur entier à Jésus, tu as probablement eu les mêmes interrogations qu’Israël : « Oh Dieu, comment puis-je Te plaire ? Comment puis-je faire Ton plaisir ? J’ai fait des promesses et j’ai fait de mon mieux, mais à chaque fois que je pense faire un progrès, je fais deux pas en arrière. Devrais-je lire davantage ma Bible ? Devrais-je passer plus de temps dans la prière ? Devrais-je témoigner plus ? Seigneur, que veux-Tu de moi ? »

 

Dieu nous donne la même réponse qu’Il a donné à Israël : « Je ne veux aucun de tes sacrifices ou de tes bonnes œuvres. Je reconnais uniquement l’œuvre de Mon Fils en qui Je prends plaisir et qui Me réjouis. Je t’ai choisi avant la fondation du monde pour être uni à Mon Fils. Je t’ai courtisé, Je t’ai convaincu, et à travers Mon Esprit, Je t’ai amené en Lui. Je ne peux pas haïr Ma propre chair ! »

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 06:51

Le dieu des chrétiens devient un « deus otiosus »....

 

Emprunté à J-Y Hamon : http://jyhamon.eklablog.com

Ecrit de François G sur son Blog: http://yhwh-jesus-leshommes.eklablog.com/le-dieu-des-chretiens-devient-un-deus-otiosus-a61940351

 

 

En préambule à cet excellent article je vous joins ce passage de 1 Pierre 1 : 3 Béni soitle Dieu et Père de notre Seigneur Jésus–Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus–Christ d’entre les morts, 4 Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, 5 Qui, dans la puissance de Dieu,sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps.6 En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, 7 Afin que l’épreuve de votre foi,plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus–Christ, 8 Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, 9 Remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. 10 C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; 11 Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. 12 Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux–mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint–Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. 13 C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus–Christ ; 14 Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. 15 Mais comme Celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous–mêmes saints dans toute votre conduite. 16 En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. 17 Et si vous invoquez comme votre Père Celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez–vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici–bas ; 18 Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, 19 Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, 20 Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, 21 Qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. 22 Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez–vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, 23 Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement.

 

Ce passage est en phase le contenu de cet article : retour à Dieu pour une foi saine. Bonne lecture. Nicolas

 

Le dieu des chrétiens devient un « deus otiosus », ...... lorsqu'il ne l'est pas déjà.

 

Selon Wikipedia, un deus otiosus (du latin "dieu neutre") est un dieu créateur qui n'agit plus ensuite sur le destin de ce qu'il a créé. Ces divinités sont présentes dans de nombreuses traditions (Brahma, An, la divinité baltique Dievas, divinités africaines,...)

 

Le terme "otiosius" fut inventé par les historiens des religions pour décrire un dieu créateur passif, oisif et qui n'intervient plus dans l'histoire des hommes. Ce type de « dieux » est fréquent dans de nombreuses mythologies, et il tend logiquement, au vu de son inactivité, à être oublié dans d'autres.

 

Un phénomène donc universel : le dieu créateur devient d'abord secondaire, puis il est mis à distance pour finir par être oublié.

 

Cette tension vers l'oubli est aussi caractéristique du christianisme depuis ses débuts, depuis que des «docteurs» d'origine grecque païenne ont énoncé une doctrine. Il s'agit bien entendu du dogme de la «trinité».

 

Il faut affirmer haut et fort que ce dogme est une aberration. Aucun juif, du temps des origines de la foi en Yeshoua, n'aurait pu formuler cela, considérant le Fils comme Messie et comme créé, dernier Adam, ainé de plusieurs frères et soeurs qui forment la communauté de ses disciples.

 

Le but de cet article n'est pas de répondre point par point aux torsions des Ecritures nécessaires pour la faire cadrer avec une doctrine trinitaire, mais de montrer par l'histoire que YHWH, le dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob fut progressivement abaissé au profit de la fausse représentation du Fils, instillée culturellement.

 

« Jésus » est devenu un dieu qui a pris le pas sur Elohim.

 

Oter tout ce qui était « juif » dans la foi « chrétienne » fut l'effort, des siècles durant, de l'église qui s'instituait progressivement. Prenons deux exemples :

 

1 - Le dogme de la trinité : il mettait sur un pied d'égalité le Père, le Fils et le saint-esprit.

 

a. Brièvement sur le saint-esprit car ce n'est pas le sujet : comment imaginer que « l'esprit » de qui que ce soit puisse se différencier de la personne qui possède cet esprit? Le Ruah Hakkodesh est l'esprit de YHWH. Point. Les grecs qui sont renommés pour leur rationalisme ont séparé l'esprit de la personne. Comme tour de passe-passe irrationaliste, on ne fait pas mieux.

 

b. Le Fils est devenu l'égal du Père en contradiction avec les Ecritures. Citons :

 

Paul parle de Yeshoua :

 

"Dieu (Elohim), en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous." (I Cor 15 : 27-28)

 

Cela paraissait évident pour Paul mais dans les faits modernes, cela ne l'est plus du tout.

 

L'auteur de l'épitre aux Hébreux :

 

"Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui? Et encore: Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils?

 

Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit: Que tous les anges de Dieu l’adorent!

 

De plus, il dit des anges: Celui qui fait de ses anges des vents, Et de ses serviteurs une flamme de feu.

 

Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité;

 

Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité; C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint D’une huile de joie au-dessus de tes égaux." (Hébreux 1 : 5-9)

 

Sans entrer sur le fait que le Fils est nommé « dieu » (pas de majuscule en grec !), sujet d'une autre étude qui devrait être développée, il est clair que le Fils est engendré et qu'il a un statut supérieur à tout être créé parce que le Père l'a voulu ainsi. Il n'en demeure pas moins que le Fils est une création du Père au même titre que toutes les autres créations.

 

Entrer dans des polémiques à ce sujet serait inutile : toutes les Ecritures marquent pour le Fils le statut le plus élevé qui soit sans que jamais, que ce soit dans le temps qu'il a vécu sur terre ou dans l'éternité, jamais il ne soit mentionné qu'il soit YHWH. Jamais il ne se fait lui-même l'égal de son Père, au contraire il Lui est soumis en toutes choses.

 

2. Fêtes chrétiennes et fêtes de l'Eternel (YHWH)

 

Sans pratiquement aucune exception, les fêtes chrétiennes ne sont pas dédiées au Père mais aux autres soi-disant personnes de la trinité.

 

Toutes les fêtes de l'Eternel furent éliminées. On a eu de la difficulté avec la Pâque et la Pentecôte. Mais pour éliminer le problème, on en changea le système de datation et donc les moments de ces fêtes.

 

Pour rappel, l'action de « changer les temps et la loi » (Daniel 7:25), ne provient pas du Ruah Hakodesk.

 

Les fêtes chrétiennes élèvent le Fils et accessoirement l'esprit (pentecôte). Pire, dans certains courants, elles élèvent Marie et les saints, de même que les morts. Le Père est oublié, il est absent, neutre (otiosus).

 

Même la « fête-dieu », malgré son nom, commémore, chez les catholiques une cérémonies essentiellement d'origine païenne : le saint sacrement, répétition des anciens sacrifices où l'on s'imagine répéter le sacrifice de Yeshoua.

 

Et il existe une fête de la « trinité »....

 

Rien pour le Père, le YHWH de la torah, celui que Yeshoua et les apôtres servaient et honoraient.

 

Faut-il citer ces fêtes chrétiennes de A à Z ? Non.

 

Noël nous donne un aperçu de la paganisation de la bonne nouvelle. Fête commerciale où l'on offre des cadeaux. Dérive d'une fête inexistante dont on a guère de moyen de vérifier l'exactitude de la date, reprise d'une fête romaine : le jour, pour les romains (ils se trompaient de 4 jours pour le solstice d'hiver), où le soleil recommençait à briller davantage, le jour s'accroissant dans leur durée.

 

Et ces cadeaux ! Perversité enseignée à nos enfants... YHWH, rabaissé au rang de « père noël » , un pourvoyeur de cadeaux auquel on pourrait demander n'importe quoi, et le Fils à un paquet que l'on ouvre pour en découvrir la teneur.

 

Mais cela n'est pas grave, dira-t-on ! On peut compenser par un bon enseignement. NON : pas tant que cet enseignement sera compromis par la pensée naturelle, païenne.

 

C'est oublier que nous sommes tous façonnés par ce qui nous entoure et par ce qui est véhiculé d'abord par nos parents. Les observateurs des sciences humaines modernes s'accordent tous sur ce point, sans exception.

 

Dire que cela n'a pas d'impact est une rêverie gentille et naïve.

 

Quand comprendra-t-on que le christianisme tel qu'il est aujourd'hui est porteur d'un sens dévoyé de la vérité transmise par les Ecritures à un tel point qu'on ne peut les lire qu'au travers de ce filtre culturel et pécheur ?

 

Cela ne sert à rien de relever la paganisation du catholicisme ou de l'orthodoxie. La pensée réformée et évangélique, avec moins de formes extérieures, est très grossièrement encore emprunte de ce paganisme. On parle bien ici de la pensée.

 

Il est très difficile de faire comprendre cela. Seul le Ruah Hakkodesh le peut.

 

Débarrassé de cette boue culturelle, l'eau sur laquelle est assise la « grande prostitué », les Ecritures peuvent réellement s'ouvrir : pas avant !

 

On en est où ?

 

Non seulement le Père est absent, non seulement le Fils a pris la place du Père dans l'âme du plus grand nombre, mais, puisque le Fils « n'est pas resté à sa place » dans l'économie de la Création, il est devenu une idole. Ce n'est plus le Yeshoua des évangiles et des apôtres.

 

En ce sens la dérive idolâtrique a enfanté un monstre qui est bien décrit dans cet article : http://www.blogdei.com/3693/l-idole-qui-vient-d-amerique-par-david-kirkwood/

 

Sans aller dans l'excès du « jésus américain », l'idolâtrie est imprégnée profondément chez beaucoup et personnellement, je reconnais qu'il est très difficile de se dépêtrer de ce tissu de fausses représentations concernant l'ordre de la création.

 

Où j'en suis ?

 

A constater que ce faux « jésus » est, dans nos pensées et dans nos coeurs, la base sur laquelle un faux messie pourra se faire passer pour le vrai. Et il sera difficile d'y échapper parce que, sans préparation, nous pourrions bien rester confus, percevant avec difficulté le "vrai et le faux", voire nous tromper sans espoir de retour en arrière.

 

Sans conteste, YHWH est le dieu "otiosus" des chrétiens.

 

Il donne de l'urticaire à plus d'un. DANGER !

 

Notes personnelles de F G :

1- Suis pas affilié à une religion unitariste, témoin de jéhovah ou autres, pas même arien. Juste un chercheur qui a tenté de s'approcher de ce à quoi un juif disciple de Yeshua du temps de sa vie pouvait avoir comme représentation de l'objet de sa foi.

 

2- Un grand déclic pour moi (pas le seul) s'est fait paradoxalement lors d'une fête de noël pour les enfants dans une église évangélique. A la fin, on distribuait des bonbons aux enfants, on en jetait dans l'assemblée et le conducteur de ce moment disait en gros: "Vous recevez des bonbons, recevez jésus puisqu'il est le cadeau de dieu". Mon échine fut parcourue de frissons, puis de colère, puis d'une réflexion -> "Eh oui, c'est bien là le rang minable auquel on a ramené le Fils".

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 08:02

À l’usage des pasteurs et responsables spirituels, et de ceux qui sont appelés à l’être.
Document de H  Viaud-Murat


Le perfectionnement des saints, tâche unique confiée aux ministères.


Christ a donné à Son Église le Saint-Esprit, afin qu’elle soit conduite dans toute la Vérité. Mais, dans Sa grâce, Il a aussi fait don à Son Église des mi... nistères de direction spirituelle.


« Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ » (Ephésiens 4: 11-15).


La première chose que nous pouvons remarquer, c’est que ces ministères de direction spirituelle seront nécessaires, tant que l’ensemble du corps de Christ n’aura pas atteint la mesure de la stature parfaite de Christ. Ces ministères doivent donc s’exercer et être reconnus au sein des églises locales.


La seconde chose que nous pouvons aussi remarquer, c’est que Dieu a fixé à tous les ministères de direction spirituelle un seul et même objectif: le perfectionnement des saints. Même les évangélistes doivent garder en mémoire cet objectif. S’ils travaillent à gagner des âmes à Christ, ils ne doivent jamais oublier qu’ils doivent œuvrer en collaboration avec les autres ministères, afin de conduire ces âmes nouvellement converties à la perfection en Christ. Il n’est donc pas question, dans la pensée du Seigneur, de laisser ces nouveaux convertis à l’abandon.


Pour que les responsables spirituels des églises locales puissent accomplir correctement leur mission, il est donc nécessaire qu’ils aient eux-mêmes clairement compris ce que signifie, pour le Seigneur, le « perfectionnement des saints.


Chacun peut avoir sa propre idée concernant la manière de perfectionner les saints. Mais ce ne sont pas nos idées personnelles qui doivent compter. Ce qui compte réellement, c’est la pensée du Seigneur, telle qu’elle est exprimée dans Sa Parole.


Il s’agit donc, pour tous les ministères, de travailler ensemble pour conduire tous les enfants de Dieu dans l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, jusqu’à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ.


L’unité de la foi est l’unité de la connaissance de la Parole de Dieu. Cette unité de la foi va de pair avec l’unité de la connaissance du Fils de Dieu, car le Seigneur Jésus et Sa Parole sont un. Plus les enfants de Dieu progresseront dans leur perfectionnement pratique, et plus ils seront unis dans leur connaissance de la Bible, comme dans leur connaissance du Seigneur Jésus. Plus leur communion spirituelle sera donc parfaite.


Les différents ministères ne pourront parvenir à cet objectif que s’ils ont compris que leur rôle, en fait, consiste à révéler aux disciples de Christ la perfection qu’ils possèdent déjà dans le Seigneur, et à les aider ensuite à marcher concrètement dans cette perfection.


Seul ce perfectionnement des saints permettra à tous les membres de l’Eglise de parvenir à cet état de maturité spirituelle où nous ne serons plus ballottés à tout vent de doctrine, mais où nous pourrons exercer pleinement le ministère que Dieu a confié à chacun.


Nous ne pourrons croître à tous égards que si nous demeurons en Christ, c’est-à-dire dans la Vérité, et si nous persévérons à professer cette Vérité dans l’amour.

Le but que je recherche, dans ce petit manuel pratique, n’est pas de faire étalage d’une quelconque supériorité spirituelle, mais d’exposer simplement ce que le Seigneur m’a enseigné concernant le perfectionnement des saints, et de le partager avec tous ceux qui sont confrontés à cette même tâche. Je suis donc également preneur de tout ce que le Seigneur a révélé à d’autres, et que je n’aurais pas compris.


Un fondement indispensable: Christ et Son œuvre.


Il va de soi, mais il vaut mieux le dire, que le perfectionnement des saints ne peut concerner que ceux qui sont déjà saints en Jésus-Christ, c’est-à-dire ceux qui sont passés par une nouvelle naissance en Christ. Il ne sert à rien de vouloir perfectionner ceux qui ne sont pas passés par la repentance et la foi en Jésus. Notre but n’est pas d’inculquer des principes de morale chrétienne, même si ces principes sont bons en soi. Notre but est de faire passer sur le plan concret de notre vie de tous les jours, la perfection qui nous est déjà acquise dans notre esprit régénéré.

Nous devons donc, dès les départ, établir le solide fondement de l’œuvre de Christ. Le Fils de Dieu s’est incarné dans une chair semblable à la nôtre, mais sans péché, pour expier notre péché sur la croix, et accomplir pour nous un salut parfait, pour notre esprit, notre âme et notre corps.

« Cependant, il a porté nos souffrances (nos maladies), il s’est chargé de nos douleurs (de nos infirmités), et nous l’avons considère comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 54: 4-5).


« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2: 24).


« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit: maudit est quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14).


Christ, sur le bois de la croix, en se chargeant de nos péchés, de nos maladies et de la mort, nous a, une fois pour toutes, entièrement libérés à la fois du péché, de la malédiction attachée au péché, et de toutes les conséquences du péché.


Ce grand salut nous est déjà parfaitement et entièrement acquis. Mais il ne se manifeste pas d’un seul coup dans notre vie. Il commence par se manifester dans notre esprit, par la nouvelle naissance, dont nous allons parler plus loin. Il se continue par notre libération de l’emprise du péché, lorsque nous renouvelons nos pensées et que nous purifions notre âme. Cette étape se réalise lorsque nous comprenons le message de la croix, et que nous apprenons à marcher par l’esprit. Et notre salut se prolonge et s’achève par la vivification et la guérison de notre corps, en attendant sa résurrection finale.


Que faisait l’Eglise naissante?


Dans l’Eglise naissante, les nouveaux convertis étaient immédiatement baptisés d’eau par immersion. Le baptême représente notre mort, notre ensevelissement et notre résurrection en Christ. Puis on les exhortait à demander aussitôt le baptême de l’Esprit, que tous recevaient sans délai. ( Cette façon de voir le baptême de l'Esprit est celle enseignée dans les milieux pentecôtistes, où l'individu est au bénéfice de ce don en le demandant, alors que d'autres comprennent que l'Eglise naissante est au bénéfice de ce don sans avoir à le demander. )

Actes 2 : 1 Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu.

2 Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. 3 Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. 4 Et ils furent tous remplis du Saint–Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler.

 

Actes 10:44 Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint–Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait....47 Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut–il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint–Esprit, aussi bien que nous ?


Il faut qu’il en soit de même aujourd’hui. Il n’est absolument pas normal de faire attendre les nouveaux convertis, avant de les baptiser, pas même une seule journée! Et Dieu donne Son Esprit immédiatement à tous ceux qui le Lui demandent, et qui Lui obéissent.


Ensuite, les disciples persévéraient dansles quatre activités fondamentales de la vie de l’Eglise:

« Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 3: 42).


Ces quatre activités ont pour but l’édification de l’Eglise. Quand on parle d’édification, on parle nécessairement de perfectionnement. Il s’agit par là, pour tous les disciples de Christ, de devenir de moins en moins charnels, et de plus en plus spirituels!


Le rôle primordial de l’enseignement des apôtres.


La toute première de ces activités est l’enseignement des apôtres. Il s’agit de l’enseignement donné par les apôtres de Christ, notamment dans les épitres. Ce sont eux qui ont reçu les révélations plus profondes dont le Seigneur Jésus parlait avant Sa crucifixion, lorsqu’Il disait:

« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de Vérité, il vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16: 12-13).

Parmi ces choses que les disciples ne pouvaient pas encore « porter, » il y avait le message complet de la croix, tel que Paul le présente dans Romains 6, et l’apprentissage de la marche par l’esprit.

Dans toutes ses épîtres, Paul passe beaucoup de temps à exposer le message de la croix, et à exhorter les disciples à marcher par l’esprit. Il savait que si l’Eglise n’apprenait pas à marcher par l’esprit, elle ne donnerait pas un témoignage à la gloire de Dieu, et ne permettrait pas au Seigneur Jésus de Se manifester au travers de Son peuple.


Une nécessaire explication préalable.


Cette remarque nous conduit à insister sur deux points fondamentaux, qui constituent le préalable à tout travail de perfectionnement des saints.


Ces deux points fondamentaux consistent à expliquer aux nouveaux convertis de quoi est constitué tout être humain, dans les trois parties de son être, et en quoi consiste une nouvelle naissance en Christ.


En effet, tant que l’on n’a pas compris quels sont les éléments qui composent un être humain, on ne comprendra pas non plus clairement ce qu’est la nouvelle naissance en Christ.


Notre nature tripartite.


Voici ce qu’écrit l’apôtre Paul aux Thessaloniciens:


« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera »
(1 Thess. 5: 23-24).


Ce passage nous montre qu’un être humain est composé de trois parties distinctes: l’esprit, l’âme et le corps. Toutefois, dans ce passage, la définition du mot « âme » n’est pas la même que celle du même mot « âme, » tel qu’il est employé dans le Livre de la Genèse:


« L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant (mot à mot: « une âme vivante »
) (Genèse 2: 7).


Selon le contexte, « âme » signifie donc soit la «personne vivante » tout entière, soit, comme dans 1 Thessaloniciens 5, seulement la partie psychique de notre être, le centre de notre conscience de soi et du monde.


Au début de la création, avant la chute, l’homme était réellement un être spirituel, un esprit pur et parfait incarné dans un corps immortel, composé de la poussière de la terre. Adam et Ève étaient pleinement conscients à la fois du monde spirituel et du monde matériel. Et ce monde spirituel dont ils étaient conscients était le monde spirituel de Dieu.


Au moment de la chute, Adam et Ève sont morts.Non pas morts physiquement, mais morts spirituellement. Leur esprit a été coupé de Dieu et a été plongé dans les ténèbres de la mort spirituelle, qui est contrôlée par Satan.


Peu à peu, le domaine de l’esprit s’est trouvé fermé pour l’humanité déchue, sauf pour les hommes qui voulaient explorer ce monde spirituel de Satan pour leur profit, comme le font les sorciers et les magiciens.


Quand Dieu a donné la Loi à Son peuple d’Israël, il a clairement interdit tout contact avec ce monde spirituel de Satan (Deutéronome 18: 9-14).


Dans nos sociétés occidentales industrielles et matérialistes, la plupart des hommes ne savent même plus qu’il existe un monde spirituel, ni qu’ils possèdent un esprit, qui est leur homme intérieur véritable.


J’explique toujours que notre esprit est réellement un « homme intérieur » complet, et qu’il a exactement la même forme que notre corps physique. Mais notre esprit n’est pas constitué de matière physique, comme notre corps. Il est constitué d’une substance spirituelle immortelle.

Si vous pouviez voir votre esprit, vous verriez un « homme » intérieur complet, qui possède, comme notre corps physique, une tête, des membres, des pieds, des mains, etc… Notre esprit est aussi capable de réfléchir, de penser, de décider et d’éprouver des sentiments.


Notre esprit, avant et après notre conversion.


Avant notre conversion, notre esprit existait, mais dans la mort spirituelle. Il était habité et contrôlé par une puissance de mort et de péché, qui était entrée dans Adam et Ève au moment de la chute, et qui s’est ensuite étendue à tous leurs descendants.


« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché… » (Romains 5: 12).


Cette puissance de péché, entrée d’abord dans l’esprit d’Adam et d’Eve, s’est ensuite répandue dans tout leur être, jusqu’à ce que leur corps physique passe lui aussi par la mort, bien des années plus tard.


Aujourd’hui, lorsqu’un pécheur, à l’écoute de l’Evangile, et sous l’action du Saint-Esprit de Dieu, se repent de ses péchés et reçoit Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur, Dieu, non seulement efface ses péchés, mais fait passer son esprit par une nouvelle naissance.


Cette nouvelle naissance spirituelle est un acte créateur de Dieu, qui re-crée dans l’homme, comme il l’avait créé en Adam au commencement, un esprit pur, saint, et parfait, et qui le place dans notre corps mortel.


Comme notre esprit est notre « homme intérieur » véritable, c’est à ce moment précis que nous devenons une nouvelle création en Christ.


Toutefois, contrairement au corps d’Adam avant la chute, notre corps physique actuel reste soumis à la mort physique. Mais il peut être libéré de l’emprise de la puissance de la mort, pour devenir un instrument de la justice de Dieu, pourvu que nous apprenions a marcher par l’esprit.

En revanche, un Chrétien né de nouveau possède ce qu’Adam ne possédait pas: la présence bénie de Dieu Lui-même en lui, dans son esprit régénéré. Il est devenu le temple vivant du Saint-Esprit.

Combien peu de Chrétiens apprécient à sa juste valeur cette présence divine permanente en eux! N’oublions jamais que Dieu Lui-même, Père, Fils et Saint-Esprit, a fait Sa demeure permanente en nous!

Nous devenons réellement, dans notre esprit régénéré, un « homme nouveau » en Christ. Notre « homme intérieur » est re-créé à l’image de celui qui l’a créé, Jésus-Christ.


« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature (création). Les choses anciennes sont passés, voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Cor. 5: 17).


« Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu» (2 Cor. 5: 21).


«
L’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3: 10).


« L’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4: 24).


Notre âme et notre corps ne sont pas régénérés à notre nouvelle naissance.


La puissance de péché ne contrôle donc plus notre esprit, lorsque nous sommes nés de nouveau. Mais elle contrôle toujours notre âme, qui n’est pas régénérée à notre nouvelle naissance. Il faut qu’elle soit renouvelée par l’action purificatrice de la Parole de Dieu et du Saint-Esprit.


Quant à notre corps physique, lui non plus n’est pas régénéré à notre nouvelle naissance. Mais il devient littéralement un membre du Corps de Christ. Il peut donc recevoir la Vie de Christ, qui est une vie de résurrection, et demeurer sain et en bon état jusqu’à notre mort, ou jusqu’au retour de Jésus.

« Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscite Christ d’entre les morts rendra aussi la vie (mot à mot: vivifiera) à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous »
(Romains 8: 11).


Même si notre corps physique doit encore passer par la mort physique, si le Seigneur Jésus n’est pas revenu avant, il peut donc être, dès à présent, libéré de l’emprise du péché et de la chair, pour devenir un instrument de l’esprit. Mais, pour cela, nous devons apprendre à marcher par l’esprit.

Notre âme est un intermédiaire entre l’esprit et le corps. Si notre âme est encombrée par tout ce qui vient de la chair, elle empêchera notre nouvelle nature (notre esprit) de se manifester dans notre vie de tous les jours. Tandis que, si notre âme est renouvelée, si nos pensées, en particulier, sont conformes à la Parole de Dieu et aux pensées de Dieu, alors notre esprit sera libre de se manifester, au travers de notre âme renouvelée, et d’être aussi un pur canal pour la manifestation du Seigneur Jésus au travers de nous.


La chair est une puissance de péché qui demeure dans nos membres.


C’est cette puissance de péché et de mort que Paul appelle « la chair, » parce qu’elle reste fixée au niveau de notre corps physique, après notre nouvelle naissance.


La seule manière de maîtriser cette puissance de péché, c’est de comprendre que la croix nous en a libérés, et que la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ nous a affranchis de son emprise.

« La loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair (sous-entendu: la chair de Jésus), en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8: 2-4).


Il est donc clair que, tant que nous marchons selon la chair, nous sommes encore sous l’emprise de cette loi de péché qui demeure dans nos membres. Tandis que, si nous marchons selon l’esprit, nous sommes délivrés de cette emprise.


C’est cela, le perfectionnement des saints: apprendre aux saints à marcher selon l’esprit, et non plus selon la chair.


Le problème ne réside donc pas dans notre corps physique proprement dit, mais il réside dans la puissance de péché qui habite dans notre corps physique. Nous devons apprendre à désactiver, à rendre inopérante, cette puissance de péché, afin de pouvoir marcher selon l’esprit, et non plus selon la chair.


Cette chair est aussi capable d’avoir des pensées, des sentiments, des émotions, des désirs et des passions. Mais ceux-ci sont à présent en opposition complète avec les pensées, les sentiments, les émotions et les désirs qui nous viennent de l’esprit.


« Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’esprit, et l’esprit en a de contraires à ceux de la chair » (Galates 5: 17).


Avant notre conversion, notre esprit non régénéré était notre « vieil homme. » Après notre nouvelle naissance, nous devenons, dans notre esprit régénéré, un « homme nouveau, » incarné dans un corps physique où habite encore une loi de péché.


Nous devrions même dire, non pas que nous possédons un esprit nouveau, mais que nous sommes un esprit nouveau incarné dans un corps physique.


L’âme et l’esprit.


Il nous faut ensuite faire clairement la distinction entre notre âme et notre esprit.


Actuellement, au sens psychologique ordinaire, notre âme peut être définie comme notre être psychique conscient, notre centre de la conscience de soi et du monde. C’est au niveau de notre âme que nous prenons connaissance des pensées, des émotions, des sentiments, et des désirs qui parviennent à notre conscience.


Mais nous devons apprendre à faire le tri entre les pensées, émotions, sentiments et désirs qui proviennent de Dieu et de notre esprit régénéré, d’une part, et ceux qui proviennent de Satan et de la puissance de péché qui continue d’habiter dans nos membres, d’autre part.


En effet, tout ce qui provient de Dieu et de notre esprit régénéré est pur et saint. Notre esprit a été re-créé à l’image de Dieu. Il est un seul esprit avec Christ (1 Cor. 6: 17), il est participant de la nature divine, et il est même incapable de pécher (1 Jean 3: 9).


Toutefois, si notre esprit est saint, pur et parfait, notre âme ne l’est pas. Si notre « vieil homme » est mort et enterré avec Christ, notre âme n’est pas encore entièrement débarrassée de tout ce que ce « vieil homme » avait lentement construit comme forteresses de mensonges et de faux raisonnements, depuis le moment de notre naissance physique, jusqu’au moment où nous avons appris à marcher par l’esprit.


Le combat du Chrétien né de nouveau se situe donc clairement au niveau de son âme. Celle-ci est le siège d’un terrible conflit entre tout ce qui nous vient de Dieu, par notre esprit régénéré, et tout ce qui nous vient de Satan, par la puissance de péché qui habite dans notre corps, c’est-à-dire par la chair.


Nous ne pouvons mener ce combat, et marcher dans la victoire, que si nous connaissons la Vérité qui nous affranchit! Comment pourrions-nous vaincre le menteur, si nous sommes contrôlés par ses mensonges?


Nous devons littéralement changer d’identité.


Le problème du Chrétien, c’est qu’il est encore trop identifié à son ancienne nature, sans réaliser que celle-ci est morte, et qu’elle a été remplacée par une nouvelle nature belle et parfaite.

La chair profite de l’ignorance ou de l’incrédulité du Chrétien, pour lui faire croire que son ancienne nature est toujours vivante, et qu’il est toujours, de nature, un pauvre pécheur pourri.


Comme la chair est la « sœur jumelle » de notre ancienne nature, elle peut facilement faire croire au Chrétien que son ancienne nature est toujours vivante, car il est toujours conscient de mauvaises pensées et de mauvais sentiments, qui lui viennent « de l’intérieur, » sans réaliser que ceux-ci ne proviennent plus de lui-même, mais qu’ils proviennent d’une puissance de péché qui habite dans ses membres, mais qui n’a plus rien à voir avec sa nouvelle nature.


Nous devons donc considérer la chair comme une étrangère qui vit dans nos membres, mais qui n’a plus rien de commun avec ce que nous sommes maintenant en Christ.


Pour résumer tout ce qui vient d’être dit jusqu’ici, nous dirons ceci:


- Nous devons commencer par expliquer aux nouveaux convertis la nature tripartite de l’être humain, composé d’un esprit, d’une âme et d’un corps.


- Nous devons leur expliquer ce qui se passe au moment de la nouvelle naissance. Notre esprit change alors de nature. Nous devons bien définir le « vieil homme, » et « l’homme nouveau. » Nous devons bien définir ce qu’est notre esprit régénéré, et expliquer sa vraie nature, car cet esprit régénéré est en fait notre nouvelle identité en Christ.


- Nous devons bien leur expliquer la différence entre l’âme et l’esprit.


- Nous devons définir la « chair, » et expliquer que la chair est une puissance de péché et de mort qui reste présente dans notre corps physique, après notre nouvelle naissance, mais dont Christ nous a libérés, afin que nous puissions marcher selon l’esprit.


A ce sujet, nous devons bien expliquer que la chair n’est plus « nous, » mais qu’elle est complètement étrangère à notre nouvelle nature, qui est notre vraie et unique nature.


Tout ce que nous pouvons ressentir de mauvais dans nos pensées et nos sentiments, par exemple, ne vient plus de nous, si nous sommes nés de nouveau, mais vient de la chair qui vit en nous. Il est très libérateur de le savoir!


- Nous devons donc faire comprendre au nouveau converti qu’il ne possède pas deux natures, l’ancienne et la nouvelle, une mauvaise et une bonne, mais qu’il ne possède qu’une seule nature, la nouvelle, qui est son esprit régénéré, créé à l’image du Seigneur Jésus. Son ancienne nature était son esprit avant sa nouvelle naissance. Sa nouvelle nature est son esprit régénéré.

Renoncement à soi-même, et acceptation de notre nouvelle identité.


A partir de ce point, il nous sera facile d’expliquer au nouveau converti que son problème essentiel consiste à présent à renoncer entièrement et définitivement à la « vieille personne » qu’il était avant sa nouvelle naissance, pour s’identifier complètement, d’abord par la foi, à la personne entièrement nouvelle qu’il est à présent en Jésus-Christ. Car cette « vieille personne » est morte et ensevelie en Christ, et nous sommes devenus une nouvelle personne à l’image de notre Créateur.

Ce renoncement à soi-même était ce que le Seigneur Jésus avait déjà demandé à Ses disciples dans les Évangiles, mais sans pouvoir encore leur expliquer de quelle manière ils pouvaient obéir à cette exigence:


« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauvera sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera » (Matthieu 16: 24-25).


Nous pouvons à présent comprendre que le Seigneur demandait à Ses disciples de renoncer à leur ancienne nature de péché, pour pouvoir se revêtir de la nouvelle nature qu’ils allaient recevoir en Lui.


C’est souvent ce qui est le plus difficile à faire, car nous sommes, au départ de notre vie chrétienne, encore très attachés à « nous-mêmes, » sans réaliser que nous avons changé de « moi »!


Nous sommes encore englués dans les « liens de générations, » les « malédictions ancestrales, » les conditionnements passés, sans réaliser que la mort et la résurrection de Jésus nous ont déjà délivrés de tous ces liens, dans notre nouvelle nature.


Tant que nous sommes contrôlés par la chair, nous restons sous l’emprise de ces malédictions, et de tout notre passé de pécheurs. Mais dès que nous prenons notre place dans notre nouvelle identité, en Christ dans les lieux célestes, nous sommes, d’un coup et une fois pour toutes, entièrement affranchis de toutes ces malédictions et de tous ces liens!


Inutile donc de perdre notre temps à « briser les liens du passé, » à « couper les malédictions des ancêtres, » et à déterrer un cadavre qui est déjà mort et enterré en Christ depuis longtemps! Il suffit de nous installer par la foi dans notre nouvelle nature!


D’ailleurs, le seul moyen de motiver le nouveau converti à renoncer rapidement à la personne qu’il était avant sa nouvelle naissance, c’est de lui exposer en détail la beauté, la sainteté, la pureté et la perfection de la nouvelle personne qu’il est déjà en Christ, dans son esprit nouveau!

C’est parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils gagnent en échange, quand on leur demande de renoncer à leur vieille nature de péché, que la plupart des Chrétiens ont tant de mal à se considérer comme de nouvelles créatures! Ils savent ce qu’ils perdent, car ils connaissent bien ce qu’ils étaient, mais ils ne savent pas ce qu’ils gagnent, car ils ne connaissent pas ce qu’ils sont maintenant en Christ!


Nécessité de la foi.


Il faut que toutes ces notions fondamentales soient non seulement bien comprises, mais aussi bien acceptées par la foi. Certains comprennent tout de suite, d’autres ont besoin de plus de temps, et c’est pour cela que nous ne devons pas nous lasser de répéter ces mêmes vérités, car elles nous sont indispensables pour apprendre à marcher par la foi.


Mais une simple connaissance intellectuelle de ces vérités ne suffit pas. Je connais des gens qui sont capables de vous réciter tous les principes de la marche par l’esprit, mais qui, manifestement, marchent encore selon la chair. Pourquoi? Parce qu’ils sont d’accord avec ces vérités d’une manière intellectuelle, mais ils ne les croient pas dans le fond de leur cœur!


Il nous faut donc non seulement méditer ces vérités, mais aussi les faire descendre dans notre cœur. Or une vérité ne descend dans notre cœur que si nous y attachons la foi, si nous la croyons.

En outre, au début de notre apprentissage, nous avons souvent tendance à « essayer » de marcher par l’esprit par nos propres forces. Évidemment, nous n’y parvenons pas, et nous nous décourageons. Cette fausse marche par l’esprit devient alors un fardeau pesant. Nous nous sommes remis sous une loi. Et aucune loi n’accomplit la justice de Dieu.


Nous devons donc comprendre que nous ne pouvons marcher selon l’esprit que par la foi, si nous croyons en l’œuvre de Christ, et si nous savons qui nous sommes en Christ.


Nécessité de bien comprendre notre identification avec Christ.


A ce sujet, les chapitres 6, 7 et 8 de l’épître aux Romains sont fondamentaux, car ils nous expliquent clairement de qu’elle manière nous sommes morts, ensevelis et ressuscités en Christ, comment nous devons nous approprier notre héritage spirituel par la foi, comme Abraham, et comment la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ nous a libérés de la loi du péché et de la mort, qui est dans la chair.


Nous devons spécialement insister sur le fait accompli de notre identification absolue avec Christ, dans Sa crucifixion, Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection, et Son ascension.


Quand Christ est mort, nous sommes morts avec Lui. Quand Il est ressuscité, nous sommes ressuscités avec Lui. Et quand Il est monté au Ciel pour s’asseoir à la droite du Père, nous y sommes montés avec Lui, et nous sommes actuellement, dans notre esprit, « assis dans les lieux célestes en Christ, » bien au-dessus de Satan et de toutes ses dominations!


D’une manière générale, ce sont les épitres de Paul qui nous révèlent le plus clairement le message de la croix, et qui nous expliquent comment marcher par l’esprit. Car Paul a reçu cette révélation directement du Seigneur Jésus (Galates 1: 12).


Nous devons méditer tout particulièrement les épitres aux Romains, aux Ephésiens, aux Philippiens, aux Galates et aux Colossiens. L’épître aux Hébreux est également fondamentale à ce sujet.

Plus nous méditerons ces épitres, et la Parole de Dieu en général, et plus nous comprendrons la Vérité. Plus notre foi grandira, et cette foi véritable sera suivie par les œuvres qui l’accompagnent, celles que Dieu a préparés d’avance pour que nous les pratiquions.


Notre position en Christ.


Pour marcher par l’esprit, nous devons donc d’abord nous « installer » par la foi dans l’esprit, c’est-à-dire dans notre nouvelle nature régénérée, nous approprier notre nouvelle identité en Christ, et méditer constamment tout ce qui se rapporte à notre position céleste d’enfants de Dieu, « assis en Christ dans les lieux célestes. »


Dans Sa grâce, le Seigneur a voulu nous faire participer à Sa nature divine, nous associer à Son trône, nous élever à la position spirituelle la plus haute dans l’univers, et faire de nous Ses enfants, dans la sainteté et la vérité.


Nous devons donc oser nous considérer comme Dieu nous considère à présent en Christ, arrêter de nous considérer comme de pauvres pécheurs misérables, et accepter de recevoir ce don magnifique que notre Père nous a fait, en faisant de nous de nouvelles créations en Son Fils Jésus!

Nous ne pouvons devenir, concrètement, que ce que nous sommes déjà en Christ, pourvu que nous le croyions! C’est en ce sens que nous pouvons affirmer que nous sommes des saints en voie de sanctification, et des parfaits en voie de perfectionnement!


Un apprentissage pratique plus efficace et plus rapide.


Nous ne pourrons profiter pleinement de toutes les expériences que nous faisons dans notre existence, que si nous avons compris ces vérités que nous venons d’exposer. Tout événement que nous pourrons vivre, qu’il soit positif ou négatif, sera alors une occasion d’apprentissage. Car c’est à ces occasions que nous pourrons mettre en pratique tout ce que nous avons appris et compris.

Nous pourrons alors réaliser où nous en sommes, spirituellement parlant. Car la manière dont nous réagissons aux problèmes que nous rencontrons est bien plus importante que ces problèmes eux-mêmes!

Nous pourrons ainsi voir si nous réagissons encore dans la chair, ou si c’est l’esprit qui se manifeste dans notre réaction. Et nous pourrons apprendre même de nos échecs et de nos chutes.

Nous pourrons de la sorte savoir s’il reste encore de la chair à crucifier en nous. Jésus l’a déjà entièrement crucifiée il y a deux mille ans, mais nous devons nous-mêmes appliquer cette crucifixion à la chair qui est dans nos membres.


« Crucifier la chair, » ce n’est pas la faire disparaître, c’est ne plus lui permettre de nous contrôler, ni de se manifester dans notre comportement. Nous ne serons pas encore délivrés de la présence de la chair dans nos membres, mais nous serons délivrés de son emprise.


Dès que nous sommes installés par la foi dans notre esprit régénéré, nous savons que, même si la chair continue à demeurer dans nos membres, il existe, entre la chair et notre esprit régénéré, la barrière infranchissable de la croix, de la mort de Jésus.


Nous serons conscients de toutes les tentatives de la chair pour nous contrôler, puisqu’elle habite dans nos membres, mais nous saurons que nous ne sommes plus soumis à sa puissance. La chair n’a plus aucune possibilité de nous dominer, si nous sommes dans la foi par rapport à l’œuvre de Christ.


Pour rester dans cette foi, nous devons en permanence rester conscients de la Parole de Dieu. Nous ne devons jamais oublier que nous sommes de nouvelles créations, que nous sommes morts et ressuscités en Christ, que nous avons été transportés dans le Royaume victorieux de Dieu, et que la chair est restée dans le royaume vaincu de Satan!


Nous nous rendrons compte, en progressant, que notre foi grandit de plus en plus. Nous expérimentons alors un repos de la foi de plus en plus grand. Nous réalisons que la marche par l’esprit est une marche paisible et naturelle, au cours de laquelle notre vraie nature peut se manifester de plus en plus librement et de plus en plus complètement.


En fait, comme notre nouvelle nature a été créée à l’image du Seigneur Jésus, c’est le Seigneur Jésus Lui-même qui peut alors Se manifester de plus en plus au travers de nous, à mesure que notre marche par l’esprit se développe et s’affermit.


C’est le but suprême de Dieu notre Père: manifester Son Fils Jésus en nous et au travers de nous, que ce soit dans la vie de chaque enfant de Dieu, ou dans toute l’Eglise, qui est le Corps de Christ.

Nous vivrons alors, de plus en plus consciemment, sur le plan de l’esprit, car nous penserons sans cesse aux choses d’en haut. Nous aurons appris à amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ. C’est ainsi que notre intelligence sera renouvelée, pour s’aligner en permanence sur la Parole de Dieu.


« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez qu’elle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12: 2).


Tant que notre intelligence n’est pas renouvelée, nous aurons du mal à discerner la volonté de Dieu!

« Si nous marchons dans la chair, nous combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser les forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor. 10: 3-6).


Pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ, nous devons capturer toute pensée de mensonge, tout pensée contraire à la Parole de Dieu, lorsqu’elle se manifeste à notre conscience, et l’enfermer dans la Vérité, pour que la Vérité la détruise! Cela implique que nous connaissions bien la Vérité de Dieu, et que nous passions du temps à étudier Sa Parole.


Le moyen le plus efficace de ne plus recevoir les pensées de la chair, c’est de penser constamment aux choses de l’esprit! Plus nous nous remplirons des pensées de Dieu, qui sont dans Sa Parole, et plus nous empêcherons les pensées de la chair de nous envahir! C’est le vide dans nos pensées qui attire les démons!


Une fois que nous aurons assimilé tous ces principes de base et toutes ces notions fondamentales, nous constaterons avec joie que nos progrès dans la marche par l’esprit seront de plus en plus rapides. Pourquoi? Essentiellement, parce que nous aurons pleinement réalisé qui nous sommes en Christ, et Qui est Celui qui demeure en nous!


Nous aurons compris, une fois pour toutes, que nous sommes, en Christ, de nouvelles créations saintes, pures et parfaites, justes de la justice même de Dieu. Quand nous le savons, d’une manière aussi certaine que nous savons que le sang de Jésus nous a purifiés de nos péchés, alors, nous n’aurons aucun mal à nous comporter comme les saints que nous savons que nous sommes!

De même qu’un pécheur n’a aucun mal à pécher, et qu’il doit même se forcer à bien se comporter, de même, un saint n’a aucun mal à se comporter comme le saint qu’il est! Il aura même de plus en plus de mal à pécher, car il sera de plus en plus consciemment identifié à Celui qui demeure en Lui, le Seigneur Jésus-Christ.


Conclusion.

Je me suis efforcé, dans ce petit manuel, de présenter toutes les notions fondamentales qui devraient être expliquées et enseignées aux nouveaux convertis dès le début de leur vie chrétienne, afin de les perfectionner et de leur apprendre à marcher par l’esprit.


Comme je le disais au début de cet article, je souhaite que celui-ci soit l’occasion d’un échange, et que les commentaires que les uns et les autres voudront bien ajouter permettront de compléter ce qui manque à cet exposé, et de nous édifier ainsi mutuellement dans la pratique du perfectionnement des saints!


Que tout se fasse pour la gloire du Seigneur et l’avancement de Son Royaume

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 10:11

Ceux qui ont la conscience cautérisée

 

Jean-Louis Coraboeuf contact@seraia.com www.seraia.com

 

« Or l'Esprit dit expressément qu'aux derniers temps [kairos] quelques-uns apostasieront de la foi, s'attachant à des esprits séducteurs et à des enseignements de démons, disant des mensonges par hypocrisie, ayant leur propre conscience cautérisée [kautèriazo] » (1 Timothée 4:1-2 Darby).

 

Le verbe grec kautèriazo signifie cautériser, 'brûler avec un fer', 'marquer au fer rouge' ; selon le dictionnaire, cautériser c'est brûler un tissu organique à l'aide d'un instrument porté à haute température ; et dans le monde spirituel, c'est rendre insensible.

 

Le Saint-Esprit nous dit de façon précise que plus nous approcherons du dernier temps kairos de Dieu, c'est-à-dire le retour de Jésus-Christ, plus nous verrons apparaître des faux enseignements ayant pour but de séduire les élus (Matthieu 24:24). Satan utilisera alors des personnes ayant une conscience devenue insensible à l'Esprit de Dieu pour distiller ses mensonges.

 

 

 

Le plus grand risque dans le prolongement de cet article de Jean-Louis, c'est de croire que cela concerne uniquement les autres. En le lisant un mot s'est imposé à mes pensées : Veillez !

 

Chacunaura l'opportunité de le méditer, en faisant un petit parcours de santé biblique pour passer à l'action.

 

Deutéronome 4:15 Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Eternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes,

Deutéronome 4:23 Veillez sur vous, afin de ne point mettre en oubli l’alliance que l’Eternel, votre Dieu, a traitée avec vous, et de ne point vous faire d’image taillée, de représentation quelconque, que l’Eternel, ton Dieu, t’ait défendue.

Josué 23:11 Veillez donc attentivement sur vos âmes, afin d’aimer l’Eternel, votre Dieu.

2 Chroniques 19:7 Maintenant, que la crainte de l’Eternel soit sur vous ; veillez sur vos actes, car il n’y a chez l’Eternel, notre Dieu, ni iniquité, ni égards pour l’apparence des personnes, ni acceptation de présents.

Matthieu 24:42 Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.

Matthieu 25:13 Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure.

Matthieu 26:38 Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi.

 

Matthieu 26:41 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible.

Ephésiens 6:18 Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.

Colossiens 4:2 Persévérez dans la prière, veillez–y avec actions de grâces.

Marc 14:38 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible.

Luc 21:36 Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme.

Marc 13:33 Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra.

 

Marc 13:35 Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin ;

Marc 13:37 Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez.

Marc 14:34 Il leur dit : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez.

 

Actes 20:31 Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous.

 

1 Corinthiens 16:13 Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez–vous.

 

Hébreux 12:15 Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ;

 

1 Pierre 5:8 Soyez sobres, veillez. votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.

Nicolas

 

 

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 08:39

Mélanges dangereux  article de John Roos

 

"Éphraïm se mêle avec les peuples, Éphraïm est un gâteau qui n'a pas été retourné. Des étrangers consument sa force, et il ne s'en doute pas ; la vieillesse s'empare de lui, et il ne s'en doute pas." Osée 7.8-9 (Louis Segond)

 

Une partie des raisons pour lesquelles Israël ("Ephraïm") avait tant de problèmes réside dans le fait qu’ils s’étaient laissés polluer par les peuples qui les entouraient. Ils auraient dû savoir qu’ils s’étaient éloignés de Dieu, mais ils étaient aveuglés. Dieu leur avait pourtant déclaré : "L'orgueil d'Israël témoigne contre lui ; ils ne reviennent pas à l'Éternel, leur Dieu, et ils ne le cherchent pas, malgré tout cela" (v. 10). Ils étaient orgueilleux et sûrs d’eux-mêmes.

 

Au lieu de s’appuyer sur Dieu comme leur Rocher, "Éphraïm est devenu comme une colombe stupide, sans intelligence ; ils ont fait appel à l'Égypte, ils sont allés en Assyrie" (v. 11, Colombe). Ils n’étaient pas stables, ils ne savaient pas ce qu’ils croyaient, ni en qui ils croyaient.

 

Israël faisait preuve d’un comportement que nous retrouvons encore aujourd’hui : lorsque nous réussissons, nous avons tendance à l'autosuffisance et à ne plus chercher le Seigneur. Pourtant, Dieu veut que nous lui fassions confiance en tout temps. Nous ne devons jamais croire que nous nous suffisons à nous-mêmes, ni nous laisser corrompre par le monde. Nous devons demeurer humbles devant lui, lui faire confiance et dépendre de lui.

 

Aujourd’hui, demandez à Dieu d’examiner votre vie. Êtes-vous devenu orgueilleux ?

 

Ne comptez-vous que sur vous-même, sur vos propres capacités, sur vos ressources et vos propres forces ?

 

Avez-vous laissé le monde vous corrompre ?

 

Ou dépendez-vous résolument de Dieu ?

 

Cherchez-vous premièrement son royaume et sa justice ?

 

Évaluez votre fidélité, votre manière de vivre et d’utiliser vos ressources.

 

Revenez au Seigneur.

 

Cherchez-le de tout votre cœur.

 

Humiliez-vous devant lui.

 

Reconsacrez-lui votre vie.

 

Saturez-la de sa parole.

 

Faites de lui votre Rocher.

 

2 Chroniques 2 : 14 Et que mon peuple, sur lequel mon nom est invoqué, s’humilie, prie, et cherche ma face, et qu’il se détourne de ses mauvaises voies, alors je l’exaucerai des cieux, je pardonnerai ses péchés, et je guérirai son pays. 15 Mes yeux seront désormais ouverts, et mes oreilles seront attentives à la prière faite en ce lieu.

 

Vous pouvez compter sur lui !

 

Père, sonde mon cœur et mes pensées. Élimine tout ce qui ne te plaît pas. Je te donne la première place dans ma vie. Je te donne mon temps, mes talents et mes ressources.

Au nom de Jésus. Amen.

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 06:48

Ce qu'on ne vous dira pas sur la réalité de la persécution des juifs dans le monde. j'ai emprunté ces informations sur le Blog de Jean-Yves Hamon : http://jyhamon.eklablog.com/ d'après: http://messianisite.over-blog.com/article-113009950.html

 

Les faits...

 

 

70 après JC : L’armée romaine détruit Jérusalem. Plus d’un million de juifs sont massacrés, 97 000 sont pris en esclavage et en captivité, beaucoup arrivent à fuir.

 

135 : Les persécutions romaines contre les juifs commencent. Les juifs n’ont pas le droit de pratiquer la circoncision, ni de lire la Thora, ni de manger du pain azyme à Pessah.*

 

315 : Constantin le Grand publie l’édit de Milan, qui retire de nombreux droits aux juifs.

 

325 : Le concile de Nicée interdit aux juifs de respecter le shabbat et déclare hérétique les pratiques de la religion juive. Les juifs se voient retirés la citoyenneté romaine.

 

379 : Théodose le Grand autorise la destruction des synagogues si elles sont utilisées à des fins religieuses.

 

589 : Le 3e concile de Tolède décide que les enfants nés d’un mariage entre des juifs et des chrétiens soient baptisés de force. Une loi de conversion forcée de tous les juifs est prise. Des milliers de juifs fuient, tandis que plusieurs milliers sont convertis de force.

 

613 : Persécution des juifs d’Espagne. Les juifs qui refusent d’être baptisés sont expulsés du pays. Ceux qui restèrent furent dépossédés de leurs biens, réduits à l’esclavage chez des notables chrétiens. Tous les enfants juifs de plus de 7 ans furent arrachés à leurs familles et placés pour recevoir une éducation chrétienne de force.

 

855 : Les juifs sont chassés d’Italie.

 

1096 : Persécution et massacre des juifs en Allemagne au début de la première croisade. 12 000 juifs sont massacrés dans les villes allemandes qui longent le Rhin, et les juifs sont considérés comme les ennemis du christianisme, juste derrière les musulmans.

 

1121 : Des juifs sont chassés de Flandre (aujourd’hui Belge), tant qu’ils ne se repentissent pas d’avoir tué Jésus Christ.

 

1130 : Les Juifs de Londres doivent payer une compensation d’1 million de marks pour avoir supposément tué un homme malade.

 

1146-47 : Nouvelles persécutions des juifs d’Allemagne au début de la seconde croisade. Le moine français Rudolf appelle à la destruction des juifs comme point de départ de la seconde croisade. C’est à l’intervention de l’empereur Conrad qui déclare Nuremberg comme refuge des juifs, et celle de Bernard de Clairvaux que le massacre des juifs ne sera pas aussi désastreux que lors de la première croisade.

 

1171 : des juifs de Blois, en France, sont accusés de crime de sang. 40 juifs sont brulés vifs.

 

1181 : Philippe Auguste, roi de France chasse les juifs de son royaume. Il les autorise à vendre leurs meubles, mais il confisque et s’attribue toutes leurs terres, leurs maisons et leurs demeures. Sept ans plus tard, il rappelle les juifs.

 

1189 : lors du couronnement de Richard cœur de Lion, la délégation juive est attaqué par la foule. Commence alors la persécution des juifs en Angleterre. La plupart des maisons des juif de Londres sont brûlées, et de très nombreux juifs sont assassinés. Toutes les possessions des juifs sont confisquées par la couronne. Les successeurs de Richard confisquent plus de 8 millions de marks appartenant aux juifs.

 

1190 : Les juifs de Norwich sont massacrés dans leurs maisons, et seuls ceux qui réussirent à se réfugier au château survécurent.

 

1209 : Massacre de 200 juifs de Béziers, en France.

 

1215 : Lors du IV Concil de Lateran, l’église met en place des mesures discriminatoires et des restrictions contre les juifs.

 

1290 : Edouard I banni les juifs d’Angleterre, 16 000 juifs voient tous leurs biens confisqués et sont expulsés du pays. Ils ne seront autorisés à revenir qu’en 1655.

 

1298 : Persécution des juifs de Franconia, de Bavière et d’Autriche. Un noble allemand, Kalbfleish, déclara avoir reçu l’ordre divin d’exterminer tous les juifs. 140 communautés juives sont détruites, et plus de 100 000 juifs furent massacrés en 6 mois.

 

1306 : 100 000 juifs sont chassés de France par le roi Philippe le Bel.

 

1320 : En France, 40 000 bergers décident de s’engager dans la « Croisade des bergers » pour libérer la Palestine des musulmans. Sous l’influence de criminels et de spéculateurs nobles, ils détruisent 120 communautés juives et massacrent des milliers de juifs.

 

1321 : Des juifs sont accusés d’avoir incités des hors la loi à empoisonner une source et des fontaines de Guyenne, en France. 5 000 juifs sont brûlés vifs.

 

1348 : Les juifs sont accusés d’être responsables de la peste qui contamine l’Europe, spécialement en Allemagne. A Strasbourg, 2 000 juifs sont brûlés vifs. A Mayence en Allemagne, 6 000 juifs sont massacrés de la façon la plus horrible, et 3 000 à Erfut. A Worms, toujours en Allemagne, 400 juifs sont brûlés avec leurs maisons.

 

1370 : Les juifs de Bruxelles sont accusés d’avoir profané le Saint sacrement. 6 juifs sont brûlés vifs, et tous les juifs sont bannis du comté de Brabant, et jusqu’en 1820, une fête était célébrée tous les 15 ans à cette occasion.

 

1391 : Persécution des juifs d’Espagne. A Séville et dans 70 autres communautés, les juifs sont sauvagement massacrés et leurs corps déchiquetés.

 

1394 : Seconde expulsion des juifs de France.

 

1434 : les hommes juifs d’Augsbourg en Allemagne doivent coudre des boutons jaunes sur leurs vêtements. Les juifs sont forcés de porter de long sous vêtements, des manteaux avec des bandes jaunes, des cloches, et des grands chapeaux jaunes et pointus à gros boutons.

 

1453 : Le moine franciscain Capistrano persuade le roi de Pologne de supprimer tous ses droits aux juifs.

 

1475 : Les juifs de Trente sont accusés d’avoir tué un enfant chrétien pour confectionner des galettes de Pâques avec son sang et de nombreux juifs sont persécutés et massacrés.

 

1478 : L’inquisition espagnole contre les juifs commence.

 

1492 : Expulsion des juifs d’Espagne. 300 000 juifs qui refusaient d’être baptisés voient tous leurs biens confisqués et sont chassés d’Espagne sans rien pouvoir emporter avec eux.

 

1497 : Bannissement des juifs du Portugal. Le roi Manuel, habituellement amical envers les juifs, met en place le baptême forcé des juifs sous la pression de l’Espagne. 20 000 juifs cherchent à quitter le pays, et beaucoup sont réduits à l’esclavage.

 

1516 : Le premier ghetto juif d’Europe est créé à Venise.

 

1540 : Les juifs sont chassés de Naples en Italie, puis 10 ans plus tard, de Gènes et de Venise.

 

1543 : Martin Luther publie un pamphlet intitulé « Sur les juifs et leurs mensonges » qui servira de base idéologique aux nazis et à Hitler.

 

1582 : Des juifs sont expulsés de Hollande.

 

1794 : Lois restrictives contre les juifs en Russie. Les juifs sont contraints de servir pendant 25 ans dans l’armée russe. Des centaines de milliers de juifs fuient la Russie.

 

1846-78 : Toutes les lois discriminatoires contre les juifs dans l’état du Vatican sont renforcées par le Pape Pie IX.

 

1881 : Alexander II de Russie est assassiné. Les juifs sont accusés. Environ 200 pogromes (destructions de commerces juifs, incendie de maisons appartenant à des juifs, massacres, viols) s’en suivent. Des milliers de juifs se retrouvent sans abris et ruinés. Quelques juifs sont poursuivis en justice pour l’assassinat, et reçurent de très faibles sentences.

 

1894 : Le capitaine Dreyfus, un officier français, est accusé de trahison par un faux documents écrit par un officier antisémite. Il est condamné à la prison à vie, alors que le gouvernement savait que le major Esterhazy était coupable. Emile Zola et Jean Jaurès luttèrent pour rendre justice à Dreyfus.

 

1896 : Le journaliste Théodore Herzl, motivé par cet évènement, publia « l’état juif, une solution moderne à la question juive ».

 

1903 : De nouvelles lois réduisent les droits des juifs de Russie, suivis de nombreux massacres en Russie et en Ukraine. Pendant les pogromes, des milliers de femmes juives furent violées, battues ou massacrées. La communauté juive de Russie s’appauvrit très fortement suite à ces restrictions.

 

1903 : A Kishinev, un journaliste publia une série d’articles accusant la communauté juive d’avoir tué un enfant chrétien, ce qui excita la population. 40 juifs furent massacrés, 500 furent blessés, 700 maisons furent mises à sac et détruites, 600 commerces furent pillés et détruits et 2000 familles juives se retrouvèrent sans abris, ayant tout perdu. L’enquête permit de découvrir que l’enfant avait été tué par des membres de la famille, et le journaliste déclaré ne porter aucune responsabilité.

 

1905 : un pamphlet antisémite publié en 1900 est transformé par l’Okhrana, la police secrète de Nicolas II en un document intitulé « Le protocole des sages de Sion » qui soutient qu’il existe une conspiration mondiale des leaders juifs pour monter les nations chrétiennes les unes contre les autres pour dominer le monde. Le livre circule largement en Russie, en Allemagne, en France et aux Etats Unis, et étend l’antisémitisme.

 

1915 : 300 000 juifs sont déplacés des frontières de la Russie vers l’intérieur du pays. Environ 100 000 périssent de faim.

 

1917 : Après la révolution de 1917, l’armée blanche se sert du protocole des sages de Sion pour diffuser la haine des juifs. 200 000 juifs sont massacrés en Ukraine.

 

1920 : En Allemagne, la défaite durant la première guerre mondiale et les difficultés économiques sont mises sur le dos de « l’influence juive ».

 

1923 : 51 état membres, soit la totalité de la ligue des nations, déclarent à l’unanimité que : « Nous décidons de reconnaitre la relation historique du peuple juif avec la Palestine comme motif pour reconstituer leur foyer national dans ce pays ».

 

1933 : Nouvelles persécutions des juifs d’Allemagne.

 

1934 : De nouvelles lois contre les juifs sont établies en Allemagne qui leurs interdits certaines grandes écoles et certains métiers.

 

1938 : La nuit de cristal. Des allemands massacrent des centaines de juifs. 2 000 synagogues sont brûlées. 7 500 entreprises appartenant à des juifs sont détruits. 30 000 juifs sont arrêtés et envoyés dans des camps de concentration. Hitler remet en vigueur une vieille loi chrétienne qui ordonne aux juifs de porter une étoile jaune. Quelques centaines de juifs

 

1940 : La France prend des mesures restrictives des droits de juifs, et prévoit d’enfermer les étrangers juifs dans des camps d’internement dans le sud de la France.

 

1941 : Les biens des juifs français sont spoliés, les rafles s’intensifient et la déportation des juifs devient massive avec la rafle du Vel’d’Hiv en 1942.

 

1939-45 : 6 millions de juifs sont exterminés par les Européens.

 

1948 : l’ONU crée l’UNWRA, une bombe à retardement plantée au milieu de l’état juif naissant. Il s’agit d’un organisme spécialement inventé pour les réfugiés de Palestine, qui, contrairement à tous les réfugiés du monde, fabrique un statut unique et inique en prévoyant qu’il suffit qu’une personne ait résidé pendant 5 ans en Palestine pour en devenir réfugiés, ce qui inclut des dizaines de milliers de travailleurs temporaires, et que tous les descendants des réfugiés de Palestine seront automatiquement réfugiés de Palestine, faisant ainsi croître leur nombre de quelques centaines de milliers à 5 millions.

 

2012 : l’Europe vote pour l’élévation au rang d’observateur de l’état palestinien qui n’existe pas.

 

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

 

* NDLR C’est aussi l’époque où l’usage du terme Palestine se généralise. Hadrien, qui avait fait frapper des pièces de monnaie mentionnant la Judée en 130 utilise dans son rapport de campagne au Sénat, le mot Palestine du nom d’un ancien peuple de la région, les Philistins. La province est désormais appelée Syrie-Palestine. source

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  • Nicolas Papaïconomou
  • Je vis ma foi en Yeshoua ( Jésus) au quotidien. Je fuis la religion des hommes et cherche la présence de Dieu-Elohim comme un trésor. Je m'attends aux directives de l'Esprit de Dieu-Elohim qui est l'Esprit de vie.
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