Je me suis souvent demandé pourquoi Yeshoua qui était juif, ne parlait pas en hébreu. J'ai trouvé quelques réponses dans Wikipédia avec les réserves qu'il faut y apporter, mais c'est intéressant de s 'y référer.
Matthieu 27:46 Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? ( Araméen ) c’est-à-dire: Mon Dieu-Elohim, mon Dieu-Elohim, pourquoi m’as-tu abandonné?
N° Strong 2241 eli (ay-lee’) hli ou elwi de l’hébreu yla origine: Hébreu, 0410 avec suffixe; n pr m
LSG Eli = « mon Dieu-Elohim »
1) Eli, Eli, lama sabachthani. La forme en Hébreu de Elio, Elio, etc., est ici le Syro-Chaldéen (langage commun des Juifs du temps de Yeshoua (Jésus)) des premiers mots du Psaume 22: « Mon Dieu-Elohim, Mon Dieu-Elohim, pourquoi m’as-tu abandonné ... »
Matthieu 27:46 Vers la neuvième heure, Iéshoua‘ clame à forte voix: «Éli, Éli lama sabaqtani?» C’est: «Elohaï, Elohaï, pourquoi m’as–tu abandonné?» Chouraqui
// Marc 15:34 Et à la neuvième heure, Yeshoua (Jésus) s’écria d’une voix forte : Eloï, Eloï, lama sabachthani ? ce qui signifie : Mon Dieu-Elohim, mon Dieu-Elohim, pourquoi m’as–tu abandonné ?
Luc 23:46 Yeshoua s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.
Jean 19:28 Après cela, Yeshoua (Jésus), qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Ecriture fût accomplie: J’ai soif.
Hébreux 5:7 C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à Celui ( Dieu-Elohim) qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,
Le verset qui suit est emprunté par Yeshoua dans Matthieu 27.
Psaumes 22:1 Au chef des chantres. Sur Biche de l’aurore. Psaume de David. (22–2) Mon Dieu-elohim ! mon Dieu-Elohim ! pourquoi m’as–tu abandonné, et t’éloignes–tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?
Psaumes 71:11 Disant : Dieu-Elohim l’abandonne ; poursuivez, saisissez–le ; il n’y a personne pour le délivrer.
Esaïe 53:10 Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’œuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains.
Explication relative à l'Araméen. ( Source Wikipédia )
L'araméen est un groupe de langues afro-asiatiques. Son nom vient d'Aram une ancienne région du centre de la Syrie.
Dans cette famille, l'araméen appartient à la famille sémitique, et plus particulièrement, est une partie de la sous-famille sémitique occidental septentrional, qui comprend également les langues cananéennes telles que l'hébreu et l'ougaritique. L'alphabet araméen a été largement adopté pour les autres langues et est l'ancêtre des alphabets hébreu et arabe moderne.
Durant ses 3 000 ans d'histoire écrite, l'araméen a été utilisée en tant que langue administrative des empires et langue de culte. C'était la langue quotidienne d'Israël pendant la période du Second Temple (539 avant J.-C. – 70 après J.-C.), la langue parlée par Jésus-Christ, la langue d'une grande partie des livres bibliques de Daniel et d'Esdras et c'est la principale langue du Talmud6. Toutefois, le judéo-araméen était différent par les caractères et par la grammaire. La longue histoire de l'araméen et son utilisation diversifiée et généralisée a abouti à la création de nombreux dialectes, parfois considérés comme des langues. Ainsi, il n'y a pas eu une langue araméenne statique, chaque époque et chaque zone géographique a plutôt eu sa propre variété. L'araméen a été retenu comme langue liturgique par certaines églises chrétiennes orientales, sous la forme du syriaque, variété araméenne dans laquelle a été diffusé le christianisme oriental. Ces communautés la parlant ou parlant une autre forme d'araméen comme langue vernaculaire.
L'araméen moderne est parlé aujourd'hui comme première langue par de nombreuses petites communautés éparses et en grande partie isolées, chrétiennes, juives, et par les groupes ethniques mandéens de l'Asie occidentale les plus nombreux, les Assyriens, sous la forme de l'assyrien néo-araméen et le chaldéen néo-araméen ils ont tous conservé l'utilisation d'une langue véhiculaire dominante, malgré les transferts linguistiques.
Les langues araméennes sont considérées comme langues en voie de disparition.
Importance historique de l'araméen
Au VIe siècle av. J.-C., l'araméen était la langue administrative de l'Empire perse. Du IIIe siècle jusqu'à 650 apr. J.-C., c'était la principale langue écrite du Proche-Orient. Elle a donné son nom à l'alphabet araméen avec lequel elle était écrite. L'araméen pouvait servir de langue véhiculaire ou lingua franca.
Une des plus grandes collections de pièces en araméen achéménide, au nombre de 6 000 lisibles (correspondant à environ 500 textes déchiffrés), est celle des tablettes des fortifications de Persépolis.
L’araméen était la « langue de relation » de cette époque, la langue de l’éducation et du commerce. Au VIIIe siècle av. J.-C., on parlait couramment l’araméen de l’Égypte à l’Asie majeure, jusqu’au Pakistan, et c’était la principale langue des grands empires d’Assyrie, de Babylone et, plus tard, de l’empire chaldéen ainsi que du gouvernement impérial de la Mésopotamie. L’araméen s’est également répandu en Israël, supplantant l’hébreu comme langue la plus couramment parlée entre 721 et 500 avant J.-C. Une grande partie de la loi judaïque a été créée, débattue et transmise en araméen, et c’est aussi la langue à la base du Talmud.
Jésus aurait parlé et écrit ce qu’on désigne aujourd’hui comme l’araméen occidental, le dialecte des Juifs de cette époque. Après la mort du Christ, les premiers chrétiens ont rédigé certaines Écritures en araméen, relatant la vie de Jésus et propageant sa parole dans cette langue, dans de nombreux pays.
Langue historiquement employée pour exprimer des idées religieuses, l’araméen constitue un lien entre le judaïsme et la chrétienté. Le professeur Franz Rosenthal a écrit, dans le Journal of Near Eastern Studies (traduction libre) : « À mon avis, l’histoire de l’araméen représente le triomphe, pur et simple, de l’esprit humain incarné dans la langue (qui est la forme la plus directe de l’expression de l’esprit)… [Cette langue] réussissait, avec force, à promulguer les questions spirituelles »[réf. nécessaire].
Groupe
Les trois groupes dialectaux actuels sont :
le néo-araméen occidental (syriaque occidental), parlé par quelques milliers de locuteurs de trois villages syriens de l'Anti-Liban (dont Maaloula), et probablement par certaines familles de la diaspora dans les villes syriennes et libanaises et en Amérique ;
le néo-araméen oriental (néo-syriaque, syriaque vulgaire), qui compterait des centaines de milliers de locuteurs particulièrement dans le Nord de l'Irak appelé « soureth », dans le Caucase et dans la diaspora (Europe, Amériques, Australie), membres de diverses églises chrétiennes orientales (voir Assyriens), Juifs targoumis (ou Juifs kurdes, voir Lishán didán et Judéo-araméen) ou Mandéens.
le néo-araméen central parlé par quelques centaines de milliers de locuteurs des villages du Tur Abdin dialecte Turoyo et de sa diaspora. Aussi, en Syrie dans la province d'Al-Hasaka et en diaspora particulièrement en Suède.
L'arabe, l'hébreu et le persan ont emprunté de nombreux mots à l'araméen.
Propagation
Les papyrus araméens d’Éléphantine, témoins de la vie d'une communauté juive en Égypte à l'époque achéménide, constituent un autre important corpus de textes.
Communauté juive
Article détaillé : Judéo-araméen.
Le Livre de Daniel et le Livre d'Esdras sont écrits en partie en araméen.
Parmi les manuscrits de Qumran, une centaine est constituée de textes rédigés en araméen, notamment des traductions de la Bible (targoums)12.
Le Targoum Onkelos, attribué traditionnellement à Onkelos le Prosélyte, est la traduction officielle de la Torah utilisée par la communauté juive. L'araméen était également la langue employée par les rabbins qui ont participé à l'écriture du Talmud de Babylone et du Talmud de Jerusalem, langue dans laquelle les deux Talmuds furent rédigés intégralement. Seule la Mishna est rédigée en hébreu. Ainsi un étudiant talmudique digne de ce nom a souvent de meilleures connaissances en araméen qu'en hébreu moderne.
Époque de Jésus
Les dialectes araméens parmi les langues sémitiques de l'Antiquité[Quand ?]
On pense que l'araméen était la langue usuelle en Judée du temps de Jésus de Nazareth et le resta dans toute la région puisque Mani prêchait en araméen, bien que certains historiens estiment que le grec s'était répandu à tout le pourtour de la Méditerranée[réf. nécessaire].
On estime que Jésus de Nazareth a prêché en araméen.
Une phrase attribuée à Jésus, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » est rapportée par une transcription différente dans l'évangile selon Marc et l'évangile selon Matthieu.
Le texte de Westcott-Hort (en) rend cette citation ainsi :
Dans Matthieu 27:46 : « ελωι ελωι λεμα σαβαχθανι14 » (« elôi, elôi, lema sabachthani »).
Dans Marc 15:34 : « ελωι ελωι λαμα σαβαχθανι15 » (« elôi, elôi, lama sabachthani »).
Le Codex Bezae, les versions du Stephanus New Testament (1550) et Scrivener New Testament (1894) donnent une autre version de Matthieu 27:46 : « ηλι ηλι λαμα σαβαχθανι 16 » (« êli, êli, lama sabachthani »). Cette transcription en grec du passage de Matthieu, ηλι, est plus proche de l'hébreu officiel de l'époque.
La TOB met en note sur les deux versets qu'il s'agit d'une citation en araméen de Psaumes 22:2 (en hébreu, אֵלִי אֵלִי לָמָה עֲזַבְתׇנִי ? Eli, Eli, lama azavtani ) « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ». La Bible de Jérusalem met en note sur le verset de Marc 15:34 : « Jésus a dû prononcer en araméen, Élahî, transcrit Élôï, peut-être sous l'influence de l'hébreu Élohim. » Ces deux traductions transcrivent Éli (Eli) pour Matthieu, et Élôï (Eloï) pour Marc.
Conclusion : Cela ne change rien au fait que Yeshoua soit bien un juif qui devait aussi probablement parler hébreu la langue de son peuple. Il faut en tout état de cause être prudent dans nos affirmations et nos positions. L'important c'est de croire qu'il est le fils de Dieu-Elohim et de suivre ses instructions et les commandement d'Elohim dans notre quotidien.