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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 15:54

Article de JL Burnod  transmis par mon ami Michel Lesel

Jean-Luc Burnod  Son blog      http://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/08/vivre-avec-dieu-le-vrai.html

 

Depuis quelques années, nous entendons sur différents médias chrétiens l'appel biblique à « sortir de Babylone». Mais il y a différentes questions qu'il devient urgent de se poser avant d'obéir à cet ordre divin :

 

- Quelle est cette Babylone dont il faut sortir ?

 

- Dans quelle direction faut-il s'en aller ?

 

- Qui en connait vraiment le chemin ?

 

Sans réponse claire à ces trois questions, il sera impossible d'obéir correctement.

 

1° question : qu'est-ce que Babylone ?

 

Pour en avoir une description correcte, il est nécessaire de nous tourner ensemble vers ce que les Écritures Inspirées nous en disent.

La première mention qui en est faite dans la Bible, concerne la ville faite de briques et de bitume avec une tour « dont le sommet touche au ciel» que les hommes voulurent y édifier « pour se faire un nom et ne pas être dispersés sur la face de la terre. » (Gen. 11.) Il faut savoir aussi que le nom de « Babel» signifie « porte de dieu» ou « confusion».

Nous pouvons tirer de ce chapitre 11 du livre de la Genèse, plusieurs principes qui animent la démarche de Babylone et qui permettront de reconnaître cette dynamique perverse qui est encore à l'oeuvre actuellement :

 

Le désir de « se faire une nom», c'est à dire se fabriquer soi-même son identité, au lieu de la recevoir de Dieu.

Le refus d'obéir à l'ordre de « remplir la terre » que Dieu a pourtant donné à Adam et répété à Noé (Gen. 1. 28. et 9. 1.).

S'imaginer pouvoir s'approcher de Dieu (« toucher le ciel ») malgré cette attitude de révolte contre Lui

Construire ce projet avec des matériaux formatés dans un moule (« la brique»).

Créer entre tous une dynamique d'union efficace («le bitume») pour pouvoir mener à son terme ce projet ambitieux.

On peut en conclure que la démarche babylonienne est une démarche de croyants qui s'imaginent qu'il est possible d'avoir un contact avec Dieu tout en décidant de ne pas faire sa volonté, et en formatant ceux qui veulent édifier avec eux cet édifice religieux de confusion.

 

Il est évident que ceux qui ont le désir d'écouter Dieu pour faire ce qu'Il demande, ne sont pas à leur place dans un groupe de croyants qui a des projets opposés. C'est dans les coeurs de ceux qui soupirent après le souvenir du « premier Temple » (la première Église) que l'appel à sortir de Babylone trouve un écho favorable.

 

2° question : Dans quelle direction faut-il s'en aller ?

 

Sortir de Babylone pourquoi faire ? Pour faire quoi ?

 

Premièrement, pour se désolidariser de ses oeuvres mauvaises et ne pas en subir les conséquences, comme nous le dit l'Apocalypse :

 

« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d‘elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.» (Apoc. 18. 4.)

 

Mais il y a aussi, et surtout, une raison positive d'en sortir, un projet divin qui était annoncé par les prophètes et qui s'est accompli d'une manière concrète dans les livres d'Esdras et de Néhémie : Il s'agit du retour dans la Terre Promise, du rétablissement du culte et du relèvement des murailles de Jérusalem.

Sachant que « tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction» (Rom. 15. 4.), nous avons évidemment des leçons spirituelle à tirer de ces évènements prophétiques.

Relisons ce qu'Esaïe prophétise à ce propos :

 

« Il y aura là un chemin frayé, une route, Qu’on appellera la voie sainte; Nul impur n’y passera; elle sera pour eux seuls; Ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer. Sur cette route, point de lion; Nulle bête féroce ne la prendra, Nulle ne s’y rencontrera; Les délivrés y marcheront. Les rachetés de l'Éternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête; L’allégresse et la joie s’approcheront, La douleur et les gémissements s’enfuiront... » (Es. 35. 8-10.)

 

Si nous lisons tout ce chapitre et aussi les chapitres 40 à 44, nous voyons que cette prophétie est messianique, mais elle prend comme schéma explicatif l'image du retour de Babylone au travers d'un désert étonnant où l'eau ne manquera pas et où un chemin sûr est déjà tracé par Dieu Lui-même pour « ses rachetés». Un chemin du retour aux fondements.

 

Nous pouvons en conclure que la sortie de Babylone est déjà prévue et organisée de toute éternité par le Père. Il ne s'agit pas de fuir en panique dans n'importe quelle direction, mais d'organiser son départ en sachant bien où aller. Selon qu'il est écrit plus loin :

 

« Ne sortez pas avec précipitation, ne partez pas en fuyant; car l'Éternel ira devant vous, et le Dieu d’Israël fermera votre marche.» (Es. 52. 12.)

 

Le livre d'Esdras nous montre les deux premières phases de ce « retour» (en hébreu, ce mot signifie aussi « repentance», « conversion ») et le livre de Néhémie nous montre la troisième phase.

 

Premièrement« sortir de Babylone», c'est à dire s'écarter de la façon de penser et d'agir de la fausse religion;

 

Deuxièmement, rétablir le Culte et l'Autel sur leurs bases originelles; et troisièmement (mais uniquement après !) remettre des limites fermes entre le peuple de Dieu est les partisans de la fausse religion qui trouve sa légitimité dans sa soumission à Babylone. La notion de « séparation » parcourt d'un bout à l'autre le livre de Néhémie, schématiquement montrée par la reconstruction des murailles sur leurs fondements et par la pose des portes avec leurs barres, qui permettront d'entrer dans « le repos de sabbat réservé au peuple de Dieu» (Néh. 13 et Heb. 4. 9.)

 

3° question : Qui en connait vraiment le chemin ?

 

Nous savons maintenant que ce « chemin du retour» est préparé par Dieu, qu'il mène au rétablissement de la Vie d'En Haut et à une séparation claire et ferme « entre le Temple de Dieu et les idoles» (2 Cor. 6. 16.).

Mais qui donc peut nous y emmener sans risque d'erreur ? Car il nous faut être vigilants. Il existe malheureusement beaucoup de faux guides qui prétendent aller dans cette direction et qui se proposent d'emmener à leur suite les naïfs qui voudront bien les croire et les payer pour cela.

Lorsque Moïse s'est retrouvé avec tout le peuple dans le désert, il a lui aussi cherché un guide humain auprès du fils de son beau-père : « Moïse dit: Ne nous quitte pas, je te prie; puisque tu connais les lieux où nous campons dans le désert, tu nous serviras de guide.» (Nom. 10. 31.)

 

Mais en réalité, c'est Dieu Lui-même qui a été leur guide, (comme le dit aussi le texte d'Esaïe 52 cité plus haut) : « l'Éternelallait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchent jour et nuit. » (Ex. 13. 21.)

 

La lecture du chapitre 50 du prophète Jérémie nous décrit bien aussi ce retour : « Ils marcheront en pleurant, Et ils chercheront l'Éternel, leur Dieu. Ils s’informeront du chemin de Sion, Ils tourneront vers elle leurs regards: Venez, attachez–vous à l'Éternel, Par une Alliance Éternelle qui ne soit jamais oubliée!» (Jer. 50. 4-5.)

et plus loin :

« Fuyez de Babylone, sortez du pays des Chaldéens, Et soyez comme des boucs à la tête du troupeau !» (verset 8.)

 

Aujourd'hui, nous savons par l'Évangile que Jésus Christ est Lui-même le chemin qui mène au Père : « Jésus lui dit: JE SUIS LE CHEMIN, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.» (Jean 14. 6.)

C'est « en Lui» que nous pouvons revenir aux fondement de la foi et entrer dans le repos de Dieu en nous séparant du monde religieux.

 

C'est en écoutant sa Voix qu'il nous fait sortir de l'enclos pour nous mener dans les pâturages et près des sources d'eau : « il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, ET IL LES CONDUIT DEHORS. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, IL MARCHE DEVANT ELLES; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix.» (Jean 10. 3-4.)

 

Nous savons que Dieu est « dans le lieu secret» lorsque nous entrons dans notre chambre et que nous fermons la porte (Mat. 6. 6.), mais nous savons aussi que « là où deux ou trois sont assemblés IL EST « au milieu d'eux». Ce qui nous apprend que la démarche personnelle est aussi indispensable que la démarche communautaire. L'une ne va pas sans l'autre.

« Ainsi parle l’Eternel : Placez-vous sur les chemins, regardez, et demandez quels sont les anciens sentiers, quelle est la bonne voie; marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes !» (Jer. 6. 16.)

« Sonde–moi, ô Dieu, et connais mon coeur!

 

Éprouve–moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis–moi sur la voie de l’éternité! » (Ps. 139. 23-24.)

C'est par la foi et la confiance en Dieu que le retour de Babylone se passera sans encombres.

 

Il nous reste simplement à Lui faire confiance pour nous guider et nous garder sur ce Chemin Vivant: « Ils n’auront pas faim et ils n’auront pas soif; le mirage et le soleil ne les feront point souffrir; car Celui qui a pitié d’eux sera leur guide, et il les conduira vers des sources d’eaux.»

 


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  • Nicolas Papaïconomou
  • Je vis ma foi en Yeshoua ( Jésus) au quotidien. Je fuis la religion des hommes et cherche la présence de Dieu-Elohim comme un trésor. Je m'attends aux directives de l'Esprit de Dieu-Elohim qui est l'Esprit de vie.
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